16 avril 2024
Le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud rappelle la nécessité que l’éducation soit une priorité pour les différents partis de la campagne électorale. Le président du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud, M. Pascal Côté, se dit déçu de la situation actuelle. « Si l’éducation était une priorité au Québec, c’est de classes équilibrées, de nombre d’élèves réaliste par classe et surtout de réel soutien aux élèves en difficulté dont on entendrait parler depuis le début de la campagne électorale. On entendrait les candidates et candidats se révolter du sous-financement chronique de l’école québécoise et du saupoudrage de services professionnels dans nos écoles », a-t-il déclaré. Celui-ci juge que si l’éducation était réellement une priorité pour les candidats, il serait annoncé des chantiers majeurs afin de rénover un parc immobilier qui tombe en ruine. « Personne ne se laisserait berner par un ministre de l’Éducation qui dit aux profs d’ouvrir les fenêtres pour assurer la ventilation adéquate des classes alors que c’est de véritables solutions dont on a besoin », a précisé le président. Il poursuit en ajoutant que si l’éducation était une réelle priorité, les parties promettraient de donner aux enseignants des conditions d’exercice qui leur permettent de se consacrer à mission première, soit enseigner. Selon lui, il y a longtemps que des mesures auraient dû être prises afin d’éviter la pénurie d’enseignants. Il rappelle au passage que les syndicats d’enseignants sonnent l’alarme depuis plusieurs années, mais que rien n’a été fait. «Ce que nous voulons pour cette campagne électorale, ce que les enseignantes et enseignants veulent et attendent des politiciens, c’est qu’ils mettent réellement et concrètement l’éducation au cœur de leur priorité», a conclu M. Côté.
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