
Période difficile pour les églises de l’Unité Missionnaire de l’Ouest

Les églises des 22 paroisses de l’Unité Missionnaire de l’Ouest doivent conjuguer et s’adapter aux mesures gouvernementales liées à la COVID-19. En effet, les églises des plus petites municipalités ont dû diminuer de façon considérable leurs activités religieuses. Les messes ont demeuré interdites dans les paroisses pour empêcher les rassemblements dans les dernières semaines. Les seules célébrations qui pouvait avoir lieu étaient les funérailles avec un maximum de 25 personnes. La semaine passée, une réouverture partielle permettant à 10 personnes de se présenter dans les lieux culte a été permise dans la province à condition de suivre des règles strictes. L’Abbé Michel Talbot, curé des 22 paroisses de la région de Montmagny, mentionne que ce sera à chaque communauté paroissiale de décider s’il y aura ouverture de l’église ou non. «À plusieurs endroits, le nombre de 25 personnes admises était insuffisant pour justifier l’ouverture de l’église. Nous ferons connaître les changements s’il y en a», souligne-t-il. Actuellement, il reste possible de célébrer une messe lors des diffusions à la télévision communautaire ou à la radio, mais celles-ci doivent
rester à huis clos. Les municipalités de Saint-Thomas, Saint-Mathieu et de Saint-Pamphile constituent celles qui peuvent en bénéficier. L’Abbé Michel Talbot précise que ces dernières se sont retrouvées dans la même situation qu’au mois de mars dernier. «Il faut se plier aux directions du gouvernement et de la Santé publique. On espère juste que le 8 février on pourra revenir, soit en zone rouge ou orange, avec la possibilité de rassemblement, limité ou non à 25 personnes», souhaite-t-il. Pour ceux désirant assister à une messe, une autre option s’offre à eux. Un prête de l’unité organise des messes virtuelles via la plateforme Zoom. Il est donc possible de se joindre à une cérémonie sur demande. Il est aussi possible de téléphoner ou d’organiser des rencontres avec un membre de l’église. «Plusieurs communautés en arrachent» M. Talbot explique que les plus petites paroisses éprouvent beaucoup de difficultés financières depuis l’annulation des messes hebdomadaires. «C’est sûr qu’au plan financier, ce n’est pas facile. Il y a plusieurs communautés qui en arrachent, surtout les plus petites paroisses. Quand il n’y a pas de rassemblement le dimanche, il n’y a pas de quêtes, donc il n’y a pas de revenus disponibles. C’est sûr qu’on peut faire appel à la générosité des gens. On reste limité au niveau des communications. Ce ne sont pas des situations faciles», affirme-t-il. Afin d’inciter l’initiation de dons, les paroisses tentent de publiciser les offrandes pour donner l’idée à d’autres de faire de même. «Par exemple, ici, à Montmagny, on a eu une vente de billets. Ça l’a très bien été. À Saint-Pierre, il y a eu aussi le lancement d’un livre de recettes qui a rapporté. Il y a différents moyens comme ça qui réussissent à gauche et à droite à récolter quelques fonds, mais ça reste limité quand même. Ce n’est pas l’idéal», énonce Michel Talbot. Réflexion sur le futur de la catéchèse Pour l’année 2021, le diocèse demeure en réflexion sur la nouvelle façon d’enseigner la catéchèse. L’objectif sera de trouver une façon d’organiser des rencontres dans le but de transmettre la foi d’une façon plus expérientielle et plus académique. Les dons des citoyens peuvent être remis directement au bureau de la Fabrique.


