28 avril 2024

Une Fête d’hiver qui fait du bien

La Fête d’hiver de Saint-Jean-Port-Joli a fait le bonheur de plusieurs lors de la dernière fin de semaine. La variété d’activités planifiées du 18 au 20 février a apporté un grand achalandage au sein de la municipalité. Malgré les conditions météorologiques changeantes, plusieurs sculpteurs locaux et provinciaux ont pu participer à la compétition de sculptures qui se déroulait au Parc des Trois-Bérets. Suzanne Lavoie, administratrice de la Fête, souligne que la fin de semaine a été une bouffée d’air frais qui a fait du bien aux citoyens. Après cette période plus difficile causée par la pandémie, la Fête a permis à la population de se changer les idées en famille et entre amis. Tout comme l’a mentionné le maire de Saint-Jean-Port-Joli, Normand Caron, il s’agissait d’un très bon remède pour la santé mentale de la population. Le conseil d’administration ne voulait pas limiter la Fête à seulement deux jours. L’équipe s’est arrangée qu’il soit possible dès le vendredi 18 février de faire la tournée des sculptures devant les commerces. Les sculpteurs ont donc débuté leur travail à partir du lundi 14 février pour que tout soit accessible dès le vendredi. Mme Lavoie indique que les citoyens pouvaient au même moment discuter avec les sculpteurs durant leur travail pour en apprendre plus sur leur processus. Tout comme il a été prédit, l’événement a engendré un fort achalandage au sein de la municipalité.  Plusieurs sont arrivés d’avance le samedi afin de profiter du spectacle de DJ Freedom qui débutait dès 18h30. Des feux de camp ont été mis en place pour se réchauffer tout au long de la soirée. À 20h, les spectateurs ont pu profiter d’un spectacle de feux d’artifice. « Ce fut à couper de souffle! », s'exclame Mme Lavoie. [gallery size="full" ids="55401,55402,55406"] Le dimanche 20 février, une cabane à sucre était accessible sur le site. En apportant un pot, un plat ou un sceau, les participants ont pu profiter d’un moment sucré en dégustant de la tire d’érable. La programmation incluait également une touche sportive. Les intéressés ont pu participer à une randonnée en raquette au lac Trois-Saumons ou faire du ski de fond au Domaine de Gaspé. L’activité d’initiation au Fat Bike avec le club de plein air des Aulnaies s'est avérée très populaire, selon Mme Lavoie. Les enfants ont également pu sauter sur le trampoline Jumpaï installé à la Place Rousseau. En raison de la pluie, l’activité de mini put n’a pas eu lieu. [gallery size="full" ids="55404,55403,55390"] Une histoire derrière chaque sculpture Mme Lavoie mentionne que l’histoire cachée derrière chaque sculpture réalisée cette fin de semaine a été très inspirante à découvrir. Par exemple, la sculpture présentée en image principale dans cet article, nommée Myceli-Homme, réalisée par Isabelle Gasse et Guy-Olivier Deveau, compare l’humain avec le fruit d’un réseau complexe invisible qui lie tout le monde.  « Nous ne sommes d’apparence que des individus uniques, mais dans les veines duquel nous évoluons et expérimentons toute l’existence pour résoudre ce qui fut et construire ce qui sera », décrivent les artistes pour présenter leur oeuvre.

La compétition!

En raison de la situation sanitaire, le volet international de sculptures n’a pas eu lieu encore cette année. Toutefois, le volet provincial et le volet relève ont connu une forte participation. Rappelons qu’il y a eu neuf équipes provinciales, pour un total de 27 personnes, ainsi que sept équipes, formées de 21 participants, pour le volet relève. Plusieurs enseignants de la province sont venus accompagnés d’élèves pour l’occasion, et ce, bénévolement. De plus, près de 30 familles ont pu sculpter dans la neige pour le volet familial. Le chocolat chaud coulait à flots pour se réchauffer tout au long de la fin de semaine. Les conditions météorologiques précédant la Fête ont apporté son lot de difficultés aux sculpteurs. « Les sculpteurs de compétitions ont travaillé fort dès le vendredi matin pour enlever la glace accumulée par la pluie de jeudi », souligne Mme Lavoie. Toutefois, la neige qui a suivi a apporté de bonnes conditions pour faciliter le travail. En nouveauté cette année : le vote hybride. Les citoyens pouvaient en effet voter sur place ou en ligne via la page Facebook de la Fête d’hiver. Le concours a terminé à 12h le dimanche et le public avait jusqu’à 15h pour choisir leurs sculptures préférées. La cérémonie de clôture et la remise des prix se sont tenues à 16h ce dimanche. Trois prix ont été décernés au volet provincial et pour le volet relève, soit le prix du jury, le prix des artistes et le prix du public. En plus de tous les prix donnés, une bourse de 500$ a été remise à Camille Boivin de Saint-Paul-de-Montminy qui participait au volet relève. Cette bourse est offerte afin de favoriser les études de la relève et d’encourager les jeunes à développer leur côté artistique sculpteur. Rappelons que la Fête nécessite l’implication de plus d’une soixantaine de bénévoles. [gallery size="full" ids="55395,55393,55602"]     Voici la liste des gagnants:
  • Au volet provincial, 1e place, prix des artistes et prix du jury, «Tel est pris qui croyait prendre» de Carleton-Gaspésie par : Mélanie Tremblay, Caroline Dugas, et Kathy Pitre.
  • Au volet provincial 2e place, prix du jury, «L’aorte du temps», par Denis Gauthier, Marie Lacasse, Dominique Gagné.
  • Au volet provincial 2e place prix des artistes, «Espace Rythmique», par Yves Chouinard, Philippe Chouinard, Alain Bélanger.
  • Au volet provincial prix du public, «9h41», par Jean Leclerc, Maéva Moreau et David Briand.
  • Au volet relève, 1e place, prix des artistes, 2e place prix du jury et prix du public, «Le code de la délivrance» du centre éducatif L’Abri de Port-Cartier par Jérémie Vaillancourt, Justin Dion, Anabelle Boivin, sous la supervision de leur enseignant Jean Leclerc.
  • Au volet relève, 1e place, prix du jury et 2e place ex aequo du prix des artistes «Rose» de Saint-Paul-de-Montminy par Alyson Tanguay, Gabrielle Dufour, Marianne Duquet, sous la supervision de Myriam Cloutier.
  • L’ex aequo 2e place au volet relève, «L’envers des réseaux sociaux» de l'école secondaire Jacques Rousseau par Émeraude Houle, Camille Gervais, Caroline Dion, sous la supervision de l’enseignante Ani Deschênes.