Dans le cadre d’une résidence artistique, Pascale Laliberté a créé une sculpture qui se joint désormais à la collection du Parc des Trois-Bérets à Saint-Jean-Port-Joli. Cette œuvre répond à une demande auprès de l’artiste de la part de la Biennale pour célébrer les 100 ans de la sculpture de la municipalité. L’artiste, originaire de Québec, détient une formation en techniques de métiers d’art – option sculpture. Elle a remporté en 2021 le Prix de la relève lors de la Biennale de sculpture de la municipalité. L’organisation a décidé de la réinviter dans le cadre des journées de la culture qui se déroulaient le mois dernier. Depuis son passage en 2021, elle affirme avoir cheminé dans son travail artistique, alors c’était une façon de présenter un nouvel aspect de sa créativité. Alors qu’en 2021 elle s’était inspirée de la thématique d’Émélie Chamard, elle avait cette fois-ci la liberté de faire ce qu’elle voulait. Sa source d’expression première : la danse. Elle jumelle ces deux milieux culturels pour concocter ses œuvres. « Je suis arrivée à Saint-Jean-Port-Joli en ayant cette idée, mais en n’ayant pas de plan de match concret», explique-t-elle. Pour la sculpture, elle a utilisé un tronc de pin de plus de trois mètres qu’elle a travaillé à la scie à chaîne. Présentation Pascale a passé une semaine sur place pour réaliser l’œuvre. Elle a eu l’occasion d’en présenter le résultat final le samedi en compagnie de citoyens de la région. Il était possible de lui poser des questions sur le processus artistique derrière son travail. L’artiste a eu une belle réception du public et a pu réaliser des échanges plus personnels avec les gens sur place. « J’avais élaboré des mouvements que j’ai répétés sur la pièce de bois, ce qui a donné des traits. La répétition, c’était exactement ce que je dansais. Au moment de la performance, j’ai présenté des gestes en entier, mais eux aussi ont été transformés par l’expérience de la sculpture sur bois. » Elle indique qu’une progression s’est faite du début à la fin de la sculpture. « Au début, c’était un peu de la souffrance et plus on enlèvait des couches, plus c’était facile. C’était une performance de la relation du corps à la sculpture dans le travail du bois. » Rappelons que les 100 ans de la sculpture commémore l’impact des trois frères Bourgault, qui ont contribué à la réputation culturelle de la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli.