14 mai 2025

Mettre fin aux horaires de faction, une priorité pour Guillaume Dufour

Le candidat de Québec Solidaire, Guillaume Dufour, a souligné l’importance de la conversion de l’horaire de faction pour les paramédics de Saint-Jean-Port-Joli. Après une rencontre avec les ambulanciers, M. Dufour a réalisé la nécessité de faire avancer le dossier pour le bien de la population. Sur un autre sujet, il a également mentionné son désir de développer l’offre de transport interurbain dans la région. M. Dufour a rencontré les médias ce vendredi afin de présenter ses perspectives sur différents dossiers. Tout d’abord, la conversion de l’horaire de faction à Saint-Jean-Port-Joli qui perdure depuis plusieurs années. «Je déplore que notre ancienne députée n’ait pas pu régler ce dossier. Ce ne sont vraiment pas des solutions qui sont adaptées pour nos régions », a souligné M. Dufour. Le candidat souhaiterait miser sur l’avancement du dossier dans l’intention de pouvoir offrir de meilleurs services ambulanciers aux gens du secteur et, en conséquent, sauver des vies. Avec la population de plus en plus vieillissante, le nombre de demandes est à la hausse et les ambulanciers doivent être dans les conditions adéquates pour répondre à l’appel. Dans des conditions de pénurie de main-d’œuvre, M. Dufour souhaiterait améliorer les conditions de travail des ambulanciers afin d’attirer, de conserver les employés et s’assurer qu’ils soient dans la meilleure forme pour exercer leur métier. Une contrainte d’habiter à 5km du travail apporte également un inconvénient pour les paramédics dans cette situation de crise de logement. L’objectif de M. Dufour est de demeurer à l’écouter des ambulanciers et de transmettre les informations de suivi du dossier fréquemment avec les paramédics. Soulignons qu’à l’heure d’écrire ces lignes, le président local de Saint-Jean-Port-Joli pour la Fraternité des travailleuses et travailleurs du préhospitalier du Québec (FTPQ), Stéphane Lévesque, a discuté du dossier de l’horaire de faction avec tous les candidats de Côte-du-Sud à l’exception de la CAQ qui n’avait pas encore fait de retour à la demande en date du vendredi 9 septembre.  M. Lévesque souhaite repartir sur de nouvelles bases. Pour obtenir la conversion, il a besoin de l’aide de tout le monde et espère que celui élu aura le dossier à cœur. Deux démissions M. Lévesque, présent sur les lieux du point de presse, a souligné que deux employés à temps partiels ont démissionné dans les dernières semaines. Il prévoit que ce n’est qu’un début et que chaque départ nuit au bon fonctionnement des services. M. Luc-David Fortin, employé à temps partiel à Saint-Jean-Port-Joli sur l’horaire de faction, souligne avoir été approché plusieurs fois par l’équipe de Montmagny, mais qu’il a toujours refusée puisqu’il aimait son milieu de travail. Toutefois, si la situation se dégrade, il n’aura pas le choix de considérer de plus en plus cette option. L’offre de transport interurbain En deuxième partie de son point de presse, M. Dufour a souligné son désir de développer l’offre de transport interurbain en Côte-du-Sud. L’objectif des actions de Québec Solidaire serait de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). À son avis, tout comme celui du parti, le projet du troisième lien ne devrait pas voir le jour. L’argent devrait être investi dans d’autres projets plus prioritaires. Afin de limiter les gaz à effet de serre (GES), le candidat souhaiterait offrir d’autres options que la voiture pour se déplacer entre les municipalités. S’il est élu, il vise à ce que le transport interurbain en autobus soit confié à une entreprise publique afin de retrouver un service similaire à celui qui existait il y a de cela quelques années. Par la suite, M. Dufour souhaite soutenir et développer le transport adapté et collectif déjà présent dans les MRC en tenant compte de la grandeur du territoire, peu peuplé. Pour poursuivre, Québec Solidaire propose de développer un chantier afin de se doter de chemins de fer électrifiés destinés aux voyageurs et aux marchandises. Il estime que ce projet pourrait apporter des retombées positives, entre autres, pour l’usine d’Alstom de La Pocatière. Enfin, Québec Solidaire souhaite imposer une taxe de 15% à l’achat de véhicules polluants. M. Dufour évalue qu’il s’agirait d’une bonne façon de dissuader ceux qui souhaitent se procurer ce type de voitures et une bonne façon de restreindre l’émission de GES.