
Le 10e Défi têtes rasées prend son envol à Montmagny


Leucan lançait son 10e Défi têtes rasées lors d’une conférence de presse le 21 février à Montmagny. Généreuse, la région a versé plus de 652 000$ jusqu’à présent pour soutenir les enfants atteints de cancer et leur famille.
Les coprésidents d’honneur, Philippe Gamache, associé chez Mallette à Montmagny, et Mathieu Légaré, directeur développement des affaires, commercial et industriel chez Desjardins Entreprises, n’ont pas dévoilé leur objectif financier, mais ils entendent faire le maximum pour que les résultats soient à la hauteur des années antérieures, ont-ils indiqué.
À noter que le Défi à Montmagny aura lieu le 8 juin au Café Bistro Au Coin du Monde. D’ici là, diverses activités auront lieu pour amasser des sous destinés en bonne partie à la recherche clinique. «Leucan est le principal bailleur de fonds de la recherche clinique et c’est ce qui permet à chaque année de faire augmenter le taux de survie, qui est passé de 15% à 82% au cours des 20 dernières années» souligne Nathalie Matte, directrice provinciale de l’organisme.
L’histoire d’Édouard
Âgé de 15 ans, Édouard Morin a reçu un diagnostic de tumeur au cerveau à 6 ans. Non cancéreuse mais près du nerf optique, la masse est tellement mal placée qu’elle peut devenir mortelle, d’où l’importance de contrôler sa croissance, explique sa mère. Après avoir subi une opération à Montréal, l’enfant passe 70 semaines au CHUL à Québec pour ses traitements de chimio.
«Dans le cas d’un diagnostic rare, quand on contribue à la recherche clinique, les médecins ont accès à des protocoles de recherche qui existent partout dans le monde» note Mme Matte. Donc, Édouard a pu obtenir les meilleurs traitements ici au Québec et inspiré par quelqu’un d’autre ayant eu le même type de cancer ailleurs dans le monde.
À la question, comment il se porte actuellement, l’adolescent précise que la tumeur est toujours là. On a enlevé le tiers de la masse lors de l’opération. La chimio a pour but d’endormir la tumeur pour l’empêcher de croître, mentionne le jeune garçon. Mais, il doit composer avec des séquelles touchant son champ de vision. Il n’y a pas de quoi arrêter l’adolescent qui demeure très actif. À preuve, il pratique le football et les arts martiaux. Il fait aussi de l’impro, du théâtre et de la technique de scène.
Salle de jeu
Aujourd’hui, grâce à Leucan, l’adolescent se rappelle surtout le plaisir qu’il avait à s’amuser dans la salle de jeu de l’hôpital. D’ailleurs, sa mère rapporte qu’il a toujours été content d’aller à l’hôpital parce qu’il savait qu’il allait jouer. «J’ai bien aimé aussi la massothérapie qui m’a permis de me détendre», a-t-il ajouté. «Il n’y a pas à dire, ce garçon est un bel exemple de détermination», de conclure la directrice de Leucan.


