À la suite de coupures au ministère de l’Éducation et au ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, les services en francisation sont réduits dans les écoles publiques partout au Québec. La Côte-du-Sud n’échappe pas à ses mesures alors que plus de 400 élèves suivaient des cours actuellement.
Selon le service des communications du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud, environ 400 élèves suivaient actuellement des cours de francisation à raison de six heures par semaine. Cela représente environ 31 groupes qui sont touchés par les mesures. Un total de 15 enseignants seraient touchés parmi les établissements scolaires, mais la majorité aurait pu être réaffectée à un autre contrat en enseignement.
Les coupures sont effectives dès maintenant toutefois, les balises pour la prochaine année scolaire ne seraient pas connues.
Toujours selon le Centre de services, la coupure des services dans la région est directement liée aux directives reçues par le ministère de l’Éducation concernant le nombre d’élèves autorisé pour 2024-2025.
Le Syndicat interpelle le député
Après avoir appris l’ampleur des coupures dans la région, les représentants du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud (CSQ) ont réagi via communiqué. Ils ont aussi fait parvenir une lettre officielle à Mathieu Rivest, député provincial de la Côte-du-Sud pour témoigner de leur mécontentement et des conséquences néfastes sur les équipes enseignantes en francisation du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud à leur avis. « Les enseignants qui perdent leur emploi ou voient leur tâche affectée avaient pourtant choisi de travailler à l’éducation des adultes. Plusieurs se sont développé une solide expertise au fil des ans. La francisation, c’est plus que l’apprentissage du français, c’est la transmission des codes de notre culture et de notre société. Le gouvernement doit changer de cap et s’assurer que les services de francisation puissent continuer à être offerts à la hauteur des besoins réels dans les centres de services scolaires, en toute cohérence avec le financement octroyé par le MIFI », a conclu Nancy Gauvin, présidente.