24 avril 2024

« Desrosiers prouve que libéraux et caquistes, c’est pareil »

Le candidat péquiste Michel Forget a soutenu, lors de sa 3e conférence de presse depuis le déclenchement des élections, que la seule option qui permet le changement de mentalité au sein du gouvernement est son parti car ces deux principaux adversaires ont dans les faits la même image. « L’ex-maire de Montmagny Jean-Guy Desrosiers, un libéral notoire, appuyait Norbert Morin parce qu’il est son ami. Aujourd’hui, il appuie Marie-Ève Proulx, de la Coalition avenir Québec, parce qu’elle est son amie. Est-ce qu’il m’aurait appuyé si j’étais son ami? M. Desrosiers prouve par cette prise de position que libéraux ou caquistes, c’est du pareil au même », a-t-il lancé, lorsqu’appelé à commenter l’actualité régionale, au lendemain des passages des chefs Philippe Couillard et François Legault sur la Côte-du-Sud. Ce comté, selon lui, peut causer des surprises comme il l’a fait par le passé. Il faut se rappeler qu’en 2012, alors que Pauline Marois fut Première ministre du Québec, l’élu du comté était André Simard. Le PQ a aussi élu Léonard Lévesque, de 1976 à 1985 et Jacques Leblanc, de St-Pamphile, de 1981 à 1985. Ces élections confirment l’attribut baromètre que l’on assigne à la circonscription. M. Forget confesse qu’il va en politique pour changer les choses.

« À ceux qui se demandent où sont mes affiches, je leur réponds que je n’ai jamais vu des affiches donner un 2e bain dans les CLSC. Les feux d’artifice, je les laisse à d’autres ».
Économie Le candidat péquiste a avoué que c’est à Montmagny qu’il voulait parler d’économie, parce que c’est une région d’entrepreneurs. Il confirme la volonté du PQ de s’attaquer à la « culture du racket » de Revenus Québec qui trône en tête des ministères les plus redoutés, faisant référence à la sévérité des pénalités imposées, pire qu’au fédéral, dit-il. Il pense qu’il faudrait un allègement réglementaire spécifique pour les cinq premières années d’existence d’une entreprise, tout en prenant soin de visiter les plus anciennes afin de faire connaître les programmes gouvernementaux qui pourraient leur permettre d’obtenir du soutien financier ou de la formation. M. Forget croit que le télétravail, par un crédit d’impôt, doit être considéré et qu’un registre national des besoins en main-d’œuvre devrait être instauré de façon à voir poindre les problématiques. Enseignement M. Forget avoue que, par son travail en enseignement au Cégep de La Pocatière, il a été en mode intervention auprès des principales entreprises d’ici quant à leur traitement des données informatiques. « Avec le programme de formation dont je suis responsable, nous avons développé une approche originale. « Pour solutionner ce problème en informatique, nous reconnaissons la formation de deux ans obtenue par les étudiants français détenteurs d’un brevet (BTS-SIO). En seulement un an à La Pocatière, nous leur reconnaissons un diplôme d’études collégiales (DEC). Ils sont alors aptes au marché du travail. Nous sommes passés de deux, à 13, à 23 étudiants, des gens formés prêts à œuvrer ici », a-t-il soutenu. Bien que les trois MRC travaillent au recrutement, à l’accueil et à l’intégration des nouveaux arrivants, il faut aller plus loin et coordonner davantage le travail de tous. Ce chantier, j’en fait un dossier personnel si je suis élu », a-t-il conclu, tout en accordant une importance relative à la formation professionnelle.