30 novembre 2024

Les sept paroisses du Sud de L’Islet en deviendront une seule

Les sept paroisses du Sud de la MRC de L’Islet, soit Saint-Marcel, Saint-Adalbert, Sainte-Félicité, Saint-Pamphile, Saint-Omer, Sainte-Perpétue et Saint-Clément (Tourville), ont entrepris des démarches afin de s’unir grâce à la création d’une nouvelle paroisse qui couvrirait l’ensemble de ce territoire. L’Abbé Daniel Ouellet affirme que l’idée n’est pas que la plus grosse paroisse absorbe les plus petites, mais plutôt que chacun participe à la création d’une nouvelle identité.

L’Abbé Daniel Ouellet, responsable de l’Unité missionnaire de l’Ouest, l’une des trois unités du diocèse de Sainte-Anne-de-la Pocatière, explique que le projet est en discussion depuis déjà plusieurs mois. Le manque de ressources et de bénévoles aurait poussé les organisations à devoir prendre une décision pour leur avenir. « Nous avions trois choix: soit nous maintenions le statu quo aussi longtemps que possible, donc une solution à court terme, soit une paroisse englobait les six autres, soit nous faisions la création d’une nouvelle paroisse qui couvrirait le territoire des sept anciennes », explique l’Abbé Ouellet. Il ajoute que la dernière solution semblait la plus logique et que cette option a été votée lors de rencontres dans chaque paroisse. Les sept paroisses de L’Islet-Sud n’ayant pas de dettes en ce moment, le nouveau regroupement n’aura pas à se soucier de devoir intégrer une organisation qui a des problèmes financiers.

Pour le moment, un comité de transition a été formé afin de réfléchir et de discuter des différents enjeux que présenterait la création d’une nouvelle paroisse.

Lorsque le projet aura atteint cette étape, un nouveau nom devra être choisi. M. Ouellet explique qu’il a été décidé de se doter d’une nouvelle identité plutôt que de prendre le nom de la plus grande paroisse, par exemple, car on souhaite que chaque secteur sente qu’il a sa place dans le nouveau regroupement.

Les bureaux des anciennes paroisses demeureront présents, mais les gens qui y travailleront deviendront des représentants de la nouvelle entité. Selon M. Ouellet, il est prévu que les secteurs conservent leurs services de proximité aussi longtemps que possible. Un nouveau conseil sera également formé avec un représentant de chaque secteur.

Ceci selon les plans actuels, mais
M. Ouellet affirme que tout devrait être mis en place en 2025. Le comité serait toutefois ouvert à attendre 2026, si plus de discussions étaient nécessaires pour que la transition se passe bien.

Plusieurs municipalités de la région ont entamé ou ont l’intention d’entamer des démarches afin d’acheter l’église qui se situe sur leur territoire propre. L’Abbé Ouellet précise que le diocèse ne souhaite pas absolument se départir de ces bâtiments, mais il est prêt à collaborer avec les municipalités qui souhaiteraient acheter l’église pour la reconvertir en salle multifonctionnelle, par exemple. M. Ouellet précise qu’il est seulement demandé qu’un espace dans lequel des cérémonies, comme des baptêmes, puissent être pratiquées soit conservé. Dans le cas où la municipalité ne souhaite pas acquérir le bâtiment pour le moment, le diocèse désire continuer de s’en occuper et ne compte pas le mettre en vente.

Qui gérera les cimetières?

L’une des grandes questions derrière la création de la nouvelle paroisse, selon
M. Ouellet, est celle qui entoure les cimetières de la région. Présentement, chaque paroisse est responsable de l’entretien et la gestion de son cimetière. Plusieurs options sont envisagées. Pour sa part, M. Ouellet croit que la création d’une corporation qui prendrait en charge la gestion serait sûrement moins complexe que le fait de nommer un responsable qui devrait gérer des cimetières répartis sur un grand territoire.

D’autres unifications à venir

L’Abbé Daniel Ouellet ne cache pas que d’autres paroisses au sein de l’Unité missionnaire de l’Ouest, qui couvre la majorité des MRC de Montmagny et L’Islet, songent à entreprendre des démarches similaires à celles du sud de la MRC de L’Islet. Il ne souhaite toutefois pas en dévoiler davantage pour le moment, car ces projets sont très embryonnaires. « Une chose est certaine, le statu quo ne fonctionnera pas pour toujours et des changements devront éventuellement être
faits. »