
Deux ans de probation pour menaces de morts envers ses parents

Sébastien Ricard a plaidé coupable pour le chef d’accusation de voies de fait ainsi que pour celui des menaces qu’il aurait fait envers ses parents et le juge Sébastien Magnan lui a imposé une probation de deux ans pour ces offenses. Avant de délivrer sa sentence, le juge a d’abord demander que les faits lui soit résumé à nouveau. La mère de l’accusé aurait rapporté que celui-ci faisait des menaces à sa famille depuis décembre 2019 jusqu’à l’évènement qui a mené à son arrestation en février 2020. Il résidait chez ses parents durant cette période et éprouvait un problème de consommation. Il aurait tenu des propos comme « Je vais vous tuer », « Je vais faire le ménage » ou « Tout le monde va tomber ». Durant cette période, elle s’enfermait parfois dans sa chambre aillant peur de son fils et avait peur de s’endormir. La situation a atteint son point culminant en février lorsque M. Ricard est sorti de sa chambre sous l’influence de l’alcool et frappait toutes les surfaces sur son passage. Son père a pris la décision d’appeler le 911 et, lorsque l’accusé a aperçu qu’il était en ligne avec les services d’urgence, il l’a poussé. Il est ensuite retourné dans sa chambre où il aurait bu la moitié d’une bouteille de vodka avant l’arrivée des policiers. M. Ricard a exprimé au tribunal qu’il ne se rappelle ni avoir poussé son père, ni des menaces qu’il aurait proférées. Toutefois, il prend tout de même la décision de plaider coupable en expliquant que, s’il avait consommé de l’alcool avant, les gestes rapporter par ses parents se sont certainement produits. Le juge Magnan prit, finalement, la décision d’imposer deux ans de probation pour ces chefs d’accusation. « Ce qui frappe, c’est que vous avez deux antécédents en semblable matière », exprime le juge en constant que M. Ricard ne se trouvait pas à la cour pour la première fois. Il lui impose également 100 heures de travaux communautaires. Il ne pourra plus entrer en contact avec ses parents ou sa sœur, qui était présente lors de l’incident en février, ou se trouver en leur présence, sauf en cas d’avis contraire de leur part.


