
Un homme de St-Charles-de-Bellechasse a plaidé coupable aux chefs de harcèlement criminel qui pesait contre lui. Ces méfaits ont été accomplis envers son ex-conjointe entre juillet et août 2020. Lors de la lecture des faits au juge Hubert Couture, le procureur a expliqué que la plaignante a mis fin à sa relation avec l’accusé au début de l’année 2020. Celui-ci n’aurait toutefois pas bien digéré la nouvelle et aurait continué de d’entrer en contact avec elle. Il l’appelait à de multiples reprises et lui envoyait des messages textes. Lorsqu’elle bloquait son numéro de cellulaire, il allait directement chez elle. La victime a également confié qu’elle sentait le besoin de se réfugier chez une amie par moment, car elle avait peur de lui. La femme a également rapporté quelques incidents de voies de fait où il l’aurait, par exemple, projeté contre un mur alors qu’il était en état d’ébriété. Le 6 août, il tente d’effectuer des rapprochements avec la victime. Elle refuse et il se fâche. Il décide tout de même de partir et c’est à ce moment que la plaignante a appelé les policiers. Il est revenu un peu plus tard et a tenté de rejoindre la femme, malgré les agents qui lui bloquaient le passage. Il fut alors placé en état d’arrestation et détenu pour une période de six jours. Le juge accepte finalement la proposition commune des deux avocats, car l’homme a suivi des thérapies à sa sortie de prison et continue d’en suivre. Il n’avait pas d’antécédent judiciaire avant ces évènements. Il devra donc se soumettre à une période de probation de deux ans et devra respecter une ordonnance qui lui interdit d’entrer en contact avec son ex-conjointe ou avec l’amie chez qui elle allait parfois se réfugier.


