17 juin 2025

Huit mois de détention pour harcèlement criminel

Un homme de la région de Montmagny a reçu sa sentence pour l’accusation harcèlement criminel envers son ex-conjointe : huit mois de prison. Toutefois, il avait déjà purgé sept mois et 29 jours au moment de sa sentence au palais de justice de Montmagny. Il devait donc être libéré peu après le verdict. Le juge a aussi imposé un 30 mois de probation. L’homme avait déjà reçu une ordonnance qui l’empêchait de communiquer avec la victime, selon la procureure, Me Gabriella St-Onge. Il aurait tout de même continué de le faire. Le juge rapporte qu’il aurait épié sa maison et ses gestes à de nombreuses reprises et lui aurait envoyé des messages haineux ainsi que des menaces de suicide si elle ne revenait pas vers lui. « Le climat qu’a installé monsieur est un climat de violence et de terreur », s’exclame-t-il. Il lui sera aussi interdit de communiquer avec elle, de se trouver à sa résidence, à son lieu de travail ou à son lieu d’étude. « Nous vivons dans une société où le partenaire a le droit de mettre fin à une relation », ajoute le juge. Ces restrictions s’étendront aussi à ses enfants avec qui il ne pourra pas communiquer ou être en leurs présences sans la supervision de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). « Il faut qu’il apprenne à vivre avec les aléas de la vie, la rupture et le fait d’être un père qui ne verra pas quotidiennement ses enfants », déclare le juge.