28 juin 2025

Quatre ans de prison pour agression sexuelle sur deux de ses enfants

Un homme de la MRC de Montmagny est parti du palais de justice en direction du centre de détention pour y commencer une peine de quatre ans pour les chefs d’accusation d’agressions sexuelles dont il a été déclaré coupable. Ces gestes ont été accomplis envers deux de ses filles mineures. Le père de deux jeunes filles dans la région de Montmagny a plaidé coupable et a reçu sa sentence pour les agressions sexuelles qu’il a commises envers celles-ci. Lors d’un résumé des faits, il a été mentionné que les enfants avaient peur de se faire réprimander si elles refusaient les demandes faites par l’accusé et que celui-ci menaçait parfois d’interdire à l’une des deux l’utilisation de sa tablette si elle n’obéissait pas. Les gestes auraient été commis à répétition entre 2015 et 2019, lors de moment où l’homme était en état d’ébriété. Le juge Proulx a également rapporté plusieurs conséquences pour les victimes, comme une forme d’isolement, de la difficulté à s’exprimer, de la distraction et des cauchemars. « Les conséquences sont nombreuses et importantes pour les victimes », ajoute-t-il. Avant d’établir la sentence, le juge a considéré le fait que l’homme a plaidé coupable, donc que les deux victimes n’ont pas eu à se présenter devant le tribunal et à préparer un témoignage. Son rapport présententiel révèlerait aussi un « risque de récidive sous la moyenne » selon la poursuite. L’avocat de l’homme a aussi expliqué que celui-ci était prêt à suivre toute thérapie jugée bonne pour lui. « Il reconnait qu’il a besoin d’aide », explique la défense. Le juge Sébastien Proulx accepte alors la décision des avocats, soit d’une peine d’emprisonnement de quatre ans. « Vous avez commis ces actes alors que la société vous a confié vos filles pour les protéger », s’exclame-t-il. Ses renseignements personnels seront ajoutés au Registre des délinquants sexuels à perpétuité. Il devra également ne pas se retrouver dans un parc public, un endroit où les jeunes peuvent se baigner ou une école pour une période de dix ans suivant sa libération. Il ne pourra pas non plus avoir d’emploi où il pourrait se trouver en position d’autorité envers des enfants.