26 avril 2024

Crise des médias : n’oublions pas les médias régionaux

L’avènement des Google, Facebook, Twitter, YouTube et compagnie a permis de renouer contact avec des personnes perdues de vue, d’avoir un plus grand accès aux journaux et médias du monde, de trouver rapidement des informations sur toutes sortes de sujets… «Mais il n’y a pas que du positif à ce développement de l’Internet. Les géants du web, en s’accaparant une bonne part des revenus publicitaires des médias traditionnels, ont contribué à accélérer la crise des médias» affirme Guillaume Dufour, coporte-parole de Québec solidaire. Si les grandes sociétés qui administrent La Presse, Le Soleil et autres quotidiens ont des difficultés financières, il est fort probable que cette crise touche aussi les médias régionaux, qu’il s’agisse de journaux, magazines ou stations de radio. «Les médias régionaux indépendants sont essentiels à l’exercice de la démocratie dans nos communautés : comment la population peut-elle débattre et prendre des décisions éclairées si elle n’est pas au fait de ce qui se passe, si elle n’a pas analysé les enjeux, si elle n’a pas été confrontée à des points de vue différents?» s’interroge M. Dufour. «C’est pourquoi lors de la dernière campagne électorale, en conformité avec le programme de Québec solidaire, nous nous étions engagés à soutenir les médias qui diffusent de l’information et des analyses touchant les enjeux locaux et régionaux. Force est de constater qu’un tel engagement est essentiel» rappelle Guillaume Dufour.

«Soutenir les médias locaux, c’est les aider, eux aussi, à faire face à la crise. C’est, entre autres, s’assurer qu’ils obtiennent leur juste part des publicités gouvernementales» - Guillaume Dufour