C’est avec une grande tristesse que nous apprenons la perte de l’un de nos plus grands hommes d’État, le très honorable Brian Mulroney. L’amour et les prières de nous tous vont à ses enfants bien-aimés, Caroline, Ben, Mark et Nicolas, et à l’amour de sa vie, sa meilleure amie et épouse, Mila.
Originaire de Baie-Comeau, fils d’un électricien irlandais, élevé dans une communauté ouvrière, M. Mulroney a connu un succès prodigieux dans les affaires à la fin de sa trentaine. Il a dirigé la compagnie minière Iron Ore du Canada en tant que président et a joué des rôles de premier plan dans de nombreuses autres entreprises canadiennes.
Son succès politique a été encore plus vaste, puisqu’il a remporté la plus grande majorité de l’histoire du Canada, ainsi qu’une impressionnante réélection. Mais ce sont les changements qu’il a apportés au cours de la décennie en tant que premier ministre qui sont les plus importants. Il a défendu la libre entreprise, écrasé l’inflation, rétabli la discipline budgétaire et conclu l’un des plus grands accords de libre-échange que le monde ait jamais connus et qui reste en grande partie en vigueur encore aujourd’hui. Ces changements ont donné à des milliers de familles de la classe ouvrière les mêmes chances que lui, c’est-à-dire la possibilité de travailler fort, d’acheter une maison et de réaliser leurs rêves.
Sur la scène internationale, il s’est fermement rangé du côté des alliés occidentaux contre le communisme et pour la liberté. Il a été l’un des premiers à lutter contre la politique d’apartheid de l’Afrique du Sud et à défendre la cause de Nelson Mandela, qui a ensuite remercié M. Mulroney pour le rôle essentiel qu’il a joué dans la fin de cette politique raciste.
« Je lui serai toujours reconnaissant pour son influence qui a fait qu’aujourd’hui, je suis politicien. Dès mon plus jeune âge, j’ai compris qu’économiquement l’idée du libre-échange avec les États-Unis serait bonne pour le pays et les affaires. Il fut un grand visionnaire et nous lui serons éternellement reconnaissants. Au nom de tous les citoyens de ma circonscription, merci monsieur Mulroney pour l’héritage que vous nous laissez », de conclure Bernard Généreux.