C’est après le lunch, plus précisément sur le coup de 13 heures, que le président du caucus du Québec du Parti conservateur du Canada Bernard Généreux, député de Montmagny―L’Islet―Kamouraska―Rivière-du-Loup, a été mis au fait de la décision de Maxime Bernier de quitter leur Parti. « Je respecte sa décision. Notre objectif demeure le même, battre les libéraux et leur inaction politique dévastatrice pour le Canada en 2019. Mes collègues et moi, entamerons à l’automne une tournée pancanadienne pour traiter d’une panoplie de sujets dont le multiculturalisme et l’économie. Nous souhaitons, par cette occasion, consulter les Canadiens et Canadiennes » a affirmé M. Généreux par voie de communiqué.
Cette annonce a été faite alors que les Conservateurs ouvraient leur Congrès à Halifax, événement qui se tient du 23 au 25 août. Ils mettent ainsi la touche finale à leur plateforme politique en vue des élections fédérales de 2019.La droite conservatrice Pendant ce temps sur les médias nationaux, Maxime Bernier a soulevé le souhait de poursuivre en politique, avec un nouveau parti dont les idées ressemblent plus à la droite conservatrice, aux membres plus radicaux de l’Ouest du pays. Il veut faire de la politique pour faire valoir des idées et non plaire au gens pour se faire élire selon la saveur du jour. Il a d’ailleurs fait son annonce d’abord en anglais, avant d’utiliser sa langue maternelle. Il a mis en doute de leadership de l’actuel chef conservateur Andrew Sheer, l’accusant de mener le parti selon le pouls des sondages, dans la mouvance de l’opinion publique à la manière des libéraux de Justin Trudeau. À l’émission Les Ex sur les ondes du Réseau de l’information de Radio-Canada, les trois ex ont qualifié de très dure la sortie de M. Bernier, d’une violence jamais égalée à ce jour en politique canadienne. Mais à la suite de ses dernières prises de position, l'ex-ministre sous le gouvernement de Stephen Harper devait quitter. Le grand gagnant, selon les ex, est le premier Ministre Justin Trudeau qui ne pouvait espérer si grande division chez ces principaux adversaires aspirant à le détrôner lors des prochaines élections fédérales d'ici un an.
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