16 septembre 2024

L’imposition des véhicules électriques sème des inquiétudes en Côte-du-Sud

Le Parti conservateur du Québec (PCQ) a récemment lancé une campagne intitulée « Mon char, mon choix » pour s’opposer à l’interdiction prévue par le gouvernement de vendre des véhicules à essence et hybrides d’ici 2035. Selon la formation, cette mesure pourrait particulièrement résonner en Côte-du-Sud, où l’électrification des transports aura un impact considérable sur les résidents.

Pour Adrien Pouliot, porte-parole du PCQ en matière d’économie, cette interdiction sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase, car elle sera mise en place progressivement au cours des dix prochaines années. Il critique les exigences imposées aux constructeurs automobiles, qui devront s’assurer que 22 % de leurs ventes soient des véhicules électriques (VE) en 2025, 75 % en 2029, pour finalement atteindre 91 % en 2031, sous peine de lourdes amendes.
« C’est complètement irréaliste. Ni l’industrie ni les consommateurs ne seront
prêts ! », s’exclame-t-il.

Bien que le PCQ ne soit pas opposé aux véhicules électriques, et qu’il en reconnaisse certains avantages, Pouliot estime que la technologie n’est pas encore adaptée aux besoins de nombreux Québécois, notamment ceux de la Côte-du-Sud. « Les batteries perdent approximativement 50 % de leur capacité par temps froid, le réseau de distribution est insuffisant, particulièrement dans les régions éloignées, les bornes de recharge sont rares et coûteuses, et il est peu probable que des capitaux considérables soient faits à court terme pour remédier à cette situation », affirme-t-il.

Il se montre également sceptique face aux plans d’Hydro-Québec pour répondre à la demande croissante engendrée.

De plus, il craint que les concessionnaires automobiles ne subissent des pertes importantes si la transition est imposée trop rapidement, car ils devront investir environ 500 000 $ pour se conformer aux nouvelles exigences, une somme difficile à amortir en Côte-du-Sud, où les volumes de vente sont faibles. « Je m’inquiète aussi pour l’industrie du camping et des pourvoiries, qui dépendent des VTT et des remorques, des secteurs peu adaptés aux véhicules électriques », ajoute-t-il.

Un moratoire demandé

Dans le cadre de la campagne « Mon char, mon choix », soutenue par un mémoire qui sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale, le PCQ demande un moratoire sur les contingents de vente de VE, plaidant pour une approche plus réfléchie et progressive. Il suggère que la situation soit réévaluée en 2030, laissant ainsi le libre marché s’ajuster sans imposer de quotas rigides aux constructeurs.

« Forcer l’industrie pourrait créer de sérieux déséquilibres sur l’économie, affectant à la fois les producteurs et les consommateurs », déclare-t-il. Il encourage les citoyens à visiter le site web du parti pour signer une pétition et se joindre au mouvement.

M. Pouliot est confiant dans le succès de cette campagne. Il affirme que plusieurs associations prévoient de les soutenir dans les prochains jours et qu’une grande partie de la population les appuie déjà.

Pour Adrien Pouliot, porte-parole du PCQ en matière d’économie, cette interdiction sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase, car elle sera mise en place progressivement au cours des dix prochaines années. Il critique les exigences imposées aux constructeurs automobiles, qui devront s’assurer que 22 % de leurs ventes soient des véhicules électriques (VE) en 2025, 75 % en 2029, pour finalement atteindre 91 % en 2031, sous peine de lourdes amendes. « C’est complètement irréaliste. Ni l’industrie ni les consommateurs ne seront prêts ! », s’exclame-t-il.

Bien que le PCQ ne soit pas opposé aux véhicules électriques, et qu’il en reconnaisse certains avantages, Pouliot estime que la technologie n’est pas encore adaptée aux besoins de nombreux Québécois, notamment ceux de la Côte-du-Sud. « Les batteries perdent approximativement 50 % de leur capacité par temps froid, le réseau de distribution est insuffisant, particulièrement dans les régions éloignées, les bornes de recharge sont rares et coûteuses, et il est peu probable que des capitaux considérables soient faits à court terme pour remédier à cette situation », affirme-t-il.

Il se montre également sceptique face aux plans d’Hydro-Québec pour répondre à la demande croissante engendrée. De plus, il craint que les concessionnaires automobiles ne subissent des pertes importantes si la transition est imposée trop rapidement, car ils devront investir environ 500 000 $ pour se conformer aux nouvelles exigences, une somme difficile à amortir en Côte-du-Sud, où les volumes de vente sont faibles. « Je m’inquiète aussi pour l’industrie du camping et des pourvoiries, qui dépendent des VTT et des remorques, des secteurs peu adaptés aux véhicules électriques », ajoute-t-il.

Un moratoire demandé

Dans le cadre de la campagne « Mon char, mon choix », soutenue par un mémoire qui sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale, l PCQ demande un moratoire sur les contingents de vente de VE, plaidant pour une approche plus réfléchie et progressive. Il suggère que la situation soit réévaluée en 2030, laissant ainsi le libre marché s’ajuster sans imposer de quotas rigides aux constructeurs. « Forcer l’industrie pourrait créer de sérieux déséquilibres sur l’économie, affectant à la fois les producteurs et les consommateurs », déclare-t-il. Il encourage les citoyens à visiter le site web du parti pour signer une pétition et se joindre au mouvement.

M. Pouliot est confiant dans le succès de cette campagne. Il affirme que plusieurs associations prévoient de les soutenir dans les prochains jours et qu’une grande partie de la population les appuie déjà.