23 avril 2024
Le Cégep de La Pocatière se démarque dans le palmarès provincial
«On a acheté trois mannequins interactifs, ce sont des mannequins intelligents. On a même un mannequin qui simule des accouchements. Ça met les élèves en confiance dès leur arrivée dans le milieu hospitalier. Je pense que ça, c’est vraiment une formule gagnante», souligne Marie-Claude Deschênes, directrice générale du Cégep de La Pocatière.
Selon l’analyse du Journal de Québec, le Cégep de La Pocatière se classe au premier rang pour son programme technique de soins infirmiers, ainsi que pour son programme préuniversitaire d’arts, lettres et communication. Le palmarès a été produit par le Journal selon différents critères des Cégeps du Québec. La directrice générale, Marie-Claude Deschênes, est contente des résultats, particulièrement pour le programme de technique en soins infirmiers qui s’est démarqué dans la province. Mme Deschênes ne se dit pas surprise, mais se montre très contente des résultats obtenus par le Cégep. «C’est toujours une fierté de voir que notre institution se démarque de d’autres et de grandes institutions aussi. Ce n’est pas forcément une surprise, parce qu’on suit nos résultats année après année du taux de diplomation de chacun de nos programmes», souligne-t-elle. Elle se dit particulièrement fière du programme préuniversitaire d’arts, lettres et communication qui est offert sur les deux campus, à Montmagny et La Pocatière. «Les résultats, ce sont des résultats qui sont fusionnés. On diplôme tout aussi bien du côté de Montmagny que de La Pocatière. Ce sont des programmes qui répondent bien aux attentes des étudiants. Le programme à Montmagny offre un profil en langue, donc qui permet de vivre de belles expériences à l’international, quand on n’est pas en situation de pandémie bien entendu. Le programme à La Pocatière est plutôt axé sur les médias», énonce-t-elle. Le classement «effet cégep» est un ajout favorable dans les calculs du palmarès pour la directrice. Selon le Journal de Québec, ce classement est basé sur l’écart entre le taux de diplomation prédit et le taux de diplomation réel. En d’autres mots, si le cégep est capable de diplômer ses étudiants au-delà ou en dessous des attentes. Celui qui obtient le plus grand écart se retrouve au premier rang et inversement. Mme Deschênes pense que les chiffres reflètent mieux la réalité du Cégep de cette façon. Les soins infirmiers : une réussite La directrice affirme que de voir la technique infirmière classée au premier rang dans le classement provincial a apporté beaucoup de joie à l’équipe du Cégep, et ce, considérant qu’elle est offerte à plusieurs endroits au Québec. Elle évoque aussi que plusieurs mesures ont été mises en place pour perfectionner la technique, dont l’ajout de mannequins interactifs, d’une clinique-école, ainsi que de partenariats avec les CISSS de Chaudière-Appalaches et du Bas-SaintLaurent. «L’implication, l’engagement des enseignants y est certainement pour beaucoup parce que c’est un suivi personnalisé. Nos laboratoires sont ouverts à la pratique pour les étudiants le soir, la fin de semaine et le jour. Il y a toujours un technicien en laboratoire qui est là et qui peut les aider. Donc, ça n’a pas de prix pour le développement des compétences», estime Mme Deschênes. Elle rappelle que le recrutement en soins infirmiers a été difficile certaines années. Mais elle espère que ce soit chose du passé. «Cette profession est souvent malmenée au Québec, mais on forme vraiment des personnes extraordinaires. Je suis bien contente pour cette équipe qui n’a jamais lâché et qui a toujours continué à donner le meilleur d’elle-même, et ce, même quand il n’y avait pas beaucoup d’étudiants dans la salle de classe. C’est vraiment tout à leur honneur! Alors, je suis bien contente de ce classement» résume la directrice.
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