18 avril 2024
Le Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud se dit soulagé d’apprendre que le retour en classe des élèves se fera en présentiel, sans distanciation et sans restriction de bulles-classes. Ces mesures permettront d’accentuer l’offre de services dans les écoles. Le Journal s’est entretenu avec le directeur général, Jean-Marc Jean, afin d’en apprendre davantage sur le début de l’année scolaire. Les écoles ont actuellement comme mandat de conformer leur organisation scolaire à partir de ce qui a été annoncé lors du point de presse du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, le mercredi 11 août dernier. Il a été décidé que le masque demeure obligatoire dans les aires communes, lors des déplacements à l’intérieur ainsi que dans l’autobus scolaire. Celui-ci ne sera toutefois pas exigé en classe. D’ailleurs, il n’y a désormais plus de nombre maximal d’élèves à respecter dans les autobus. Cependant, chaque étudiant devra respecter la place qui lui sera assignée. « Pour toute l’offre de services, c’est un soulagement. Ça facilite l’organisation des cours, des services de garde, de la mise en place des activités parascolaires aussi », explique M. Jean. Un protocole en cas d’éclosion demeurera en place, mais celui-ci sera beaucoup plus ciblé. En effet, des mesures spécifiques pourraient être initiées par école ou par secteur. Toutefois, le directeur général précise que le réseau doit se tenir prêt à l’éventualité de revenir en confinement advenant une dégradation subite de la situation épidémiologique. « Cela aide notre organisation et va faciliter aussi la vie dans l’école, en souhaitant que ça n’ait pas comme conséquence de favoriser certaines contaminations. Il faudra agir rapidement au moment que la Santé publique nous interpellera pour intervenir. On va faire comme on a fait au cours de la dernière année et agir rapidement pour remettre des mesures en place afin d’isoler la contagion ». Le CSS de la Côte-du-Sud demeure disposé à fournir des masques à l’ensemble des élèves dans toutes les écoles de la région, et ce, dès le début des classes. Mesures particulières de soutien pédagogique Des mesures particulières de soutien pédagogique seront mises en place dans chacun des établissements dans l’optique d’aider les étudiants éprouvant plus de difficultés. « L’identification des élèves est faite. Les modèles d’accompagnement ou d’encadrement sont déterminés dans chacun des établissements. Il y a des ressources particulières qui sont dédiées à cela pour les aider à faire du rattrapage. Parfois, c’est aussi au niveau de la motivation qu’il y a du travail à faire afin d’essayer de redonner aux élèves le plus de motivation possible pour reprendre leur cheminement scolaire de façon adéquate », souligne M. Jean. Un défi de recrutement Le directeur général avoue que les écoles vivent un enjeu au niveau du recrutement du personnel et qu’elles misent principalement à pourvoir les postes d’ici le début de l’école. Les ressources humaines et les directions d’établissement travaillent en collaboration afin d’atteindre ce but. À l’heure d’écrire ces lignes, M. Jean évoque qu’il y a autant de postes que de candidats qui se sont manifestés. Il y a donc un risque de manque de personnel en début d’année si quelqu’un se désiste. « On peut compléter quelquefois avec des personnes non légalement qualifiées et on continue à chercher. Habituellement, on réussit à combler. C’est rare les cas où il n’y a pas de postes de comblés, mais ça peut arriver. On trouve la ressource la plus compétente possible qui peut donner un coup de main de façon temporaire jusqu’à ce qu’on trouve une personne », explique-t-il. M. Jean conclut qu’il s’agit d’un problème persistant qui ne cesse de croître au fil des années.
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