Mode sans Frontière vient tout juste d’ouvrir un nouveau local dédié aux meubles et électroménagers, vivant présentement une période de croissance. Néanmoins, ce succès entraîne son lot de défis.
« Nous avons constaté dernièrement une hausse des dons et des demandes pour les meubles de seconde main. Nous n’avions pas l’espace nécessaire dans notre magasin de la rue de la Gare, à Montmagny. Nous avons donc décidé d’ouvrir au public un nouvel espace situé en face de ce dernier dans l’immeuble où se situe notre de tri », déclare Lucie Gauthier, directrice de l’organisme. Tables, chaises, sofas, commodes, électroménagers, etc., y sont maintenant disponibles à prix d’amis.
D’ailleurs, ce lieu présente des atouts indéniables pour la vente de ce type de biens. Autrefois occupé par le Publisac, il est plus vaste et comporte une porte de garage à l’arrière. Ouvert il y a environ un mois, il est déjà populaire auprès des clients, et certains produits se vendent quelques minutes après avoir été présentés sur le plancher.
Cet engouement fait écho à celui constaté pour l’ensemble de la marchandise offerte par Mode sans Frontière. « Notre friperie ne s’adresse plus uniquement aux personnes ayant un budget limité. Notre clientèle est très variée. Certains nous choisissent pour nos prix abordables, d’autres pour l’aspect écologique de la seconde main, et d’autres pour des multitudes d’autres bonnes raisons. Tous sont les bienvenus chez nous », avance Mme Gauthier. D’ailleurs, l’organisme a modernisé considérablement ses installations dans les dernières années, en plus de mettre au goût du jour ses présentoirs.
La directrice insiste sur le fait que l’ensemble des produits mis à la vente provient directement et uniquement de dons faits par les gens d’ici. Et ceux-ci sont au rendez-vous depuis l’ouverture de l’organisme ! « La population est très généreuse avec nous. Il est déjà arrivé au retour d’un weekend que notre centre de tri soit rempli de dons. C’est grâce à elle si nous pouvons continuer d’accomplir notre mission, et nous espérons que cela se poursuivra dans le futur », déclare-t-elle.
Bien que Mode sans Frontière puisse compter sur une équipe de dix employés dévoués, le contexte économique actuel se fait ressentir au sein de l’organisme. « Nous avons de la difficulté à recruter de la main-d’œuvre. De plus, nous constatons une hausse des coûts des salaires et de nos dépenses d’opération », énonce Lucie Gauthier.
Également, ses locaux se font de plus en plus exigus. « Si un donateur est intéressé à nous offrir un grand immeuble commercial bien situé ou les fonds pour en acquérir un, nous sommes preneurs!», lance la directrice en rigolant.