21 novembre 2024
La Bijouterie Jean de Saint-Jean-Port-Joli fête son 65e anniversaire cette année. Son propriétaire, Michel Jean, est fier de toujours faire son métier alors que la relève se fait de plus en plus rare dans le domaine de l’horlogerie et de la bijouterie.
Michel Jean affirme avoir toujours été dans le domaine de la bijouterie et de l’horlogerie. La Bijouterie Jean, qui lui appartient depuis 2008, était auparavant la boutique de son père Benoit. Avant d’en devenir propriétaire, M. Jean travaillait déjà depuis longtemps pour l’entreprise familiale. Dans les années 70, il a suivi sa formation à l’École des Métiers d’art des Vieilles Forges à Trois-Rivières, puis au Cégep de Limoilou.
Qu’est-ce que ça prend pour être un bon horloger-bijoutier? « Surtout, il faut beaucoup de patience! », blague M. Jean. En effet, il s’agit d’un travail très minutieux car il faut manipuler de façon précise de toutes petites pièces.
Malgré le fait que M. Jean ne soit pas prêt à prendre sa retraite, il reconnait qu’il n’a pas de relève pour le moment qui pourrait poursuivre son travail après son départ. Les gens avec une formation d’horloger-bijoutier comme lui seraient de plus en plus rares au Québec, malgré un besoin toujours présent. Selon M. Jean, il y a actuellement plus de bijouteries qui ferment par manque de relève que de nouvelles qui ouvrent leurs portes.
Selon Compétences Québec, un organisme à but non lucratif lancé par le ministère de l’Éducation qui vise à promouvoir et à valoriser les métiers spécialisés et les programmes de formation professionnelle et technique, la formation « horlogerie-
bijouterie » ne se donne qu’à un seul endroit au Québec, soit au Centre de formation professionnelle Bel-Avenir de Trois-Rivières.
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