Au total, près de 40 élèves de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault ont participé au Grand défi Pierre Lavoie qui s’est déroulé les 13 et 14 mai derniers. À la course, ils ont réalisé 270 km à relais, sans interruption, pendant 24 h, de Québec à Montréal. L’école de Montmagny participait à ce défi pour une cinquième année. Dans cette course, l’important n’était pas d’arriver le premier, mais bien de réussir le défi en présence de 50 autres écoles totalisant plus de 2 000 coureurs à travers la province. Sa durée étant d’un peu plus de 24 h, il fallait courir de jour comme de nuit. L’objectif premier de ce défi est de bouger et de s’assurer que les jeunes adoptent de bonnes habitudes de vie. Les élèves ont couru en équipe de quatre et ils ont alterné à chaque deux kilomètres. Cela représente environ 25 km à 30 km de course pour chaque élève durant la fin de semaine. Ils sont partis tôt le samedi matin de la course afin d’arriver à l’heure pour le début qui s’amorçait à la colline Parlementaire de Québec. Le voyage ne s’est toutefois pas déroulé comme prévu! L’autobus a subi une crevaison, ce qui a mis à risque l’heure d’arrivée. Dans un délai de trente minutes, ils ont été capables de transférer d’un autobus à l’autre. Avec un peu de retard, ils ont tout de même été accueillis par de l’animation sur le site de départ. « On est arrivé dans le Vieux-Québec et les jeunes étaient énervés!», souligne l’organisatrice et enseignante, Mme Françoise Simard.
Ils ont débuté par la course du 2km tout le monde ensemble et le relais pouvait par la suite commencer. La fébrilité était au rendez-vous! Le trajet courait sur plusieurs secteurs entre Québec et Montréal. Les élèves devaient penser à apporter leurs repas et à bien calculer leurs pauses pour être prêts à repartir au moment prévu. Durant la nuit les élèves ont couru avec une lampe frontale, ce qui changeait l’ambiance sur place. Les enseignants les réveillaient 10 minutes avant leur course pour qu’ils puissent se préparer mentalement au départ. « Entre quatre et huit heures du matin, on ne se le cachera pas, c’était un peu plus difficile », avoue Mme Simard, mais sinon, tout s’est bien déroulé. Lors du dernier sprint, tout le monde était motivé à terminer la course. Celle-ci s’est terminée en début d’après-midi, le dimanche, au Parc de la Commune de Varennes de Montréal. Ils ont pu passer le fil d’arrivée et terminer sur le tapis officialisant la fin du défi, y entendant le nom de leur équipe. Chaque participant s’est mérité une médaille. L’ambiance était au rendez-vous tout au long de la course et les élèves étaient bien fiers d’avoir réussi ce défi.
Les élèves préparés Plusieurs élèves se préparent depuis le début de l’année à l’éventualité de participer à ce défi hors du commun. Pour s’assurer de pouvoir être présents, ils devaient participer à une course au moins une fois par semaine, soit sur l’heure du midi ou le soir. Alors qu’il y a eu une pause de trois ans en raison de la pandémie, plusieurs des participants de Montmagny ont pris part à la course pour la première fois. Des élèves de secondaire 5 qui n’avaient pas eu l’occasion de participer depuis leur première année de secondaire ont pu retenter l’expérience pour une dernière fois avant leur départ de l’école. Le but n’était pas seulement de rejoindre les plus sportifs, mais également trouver les moins sportifs pour les amener à insérer de bonnes habitudes de vie dans leur quotidien. Plusieurs élèves se demandaient durant les répétitions s’ils allaient être capables de faire le Défi, mais ils ont tous couru et mis les efforts nécessaires pour que ce soit une réussite! Des accompagnateurs de l’école suivaient les élèves afin d’assurer la sécurité des coureurs. Pour garantir le bon encadrement, l’école a collaboré avec Tibo Bicyk. L’entreprise a prêté deux vélos aux enseignants accompagnateurs afin de pouvoir les suivre tout au long de leur parcours. Ceux-ci ont alterné à chaque six kilomètres sur le vélo mis à leur disposition.