
Retour sur les deux demi-journées de grève chez le personnel de soutien



Le personnel de soutien du Syndicat soutien Bellimont- CSN était en grève du 26 mai midi au 27 mai midi, devant l’école secondaire Louis-Jacques-Causault. Comme mentionné auparavant, le recours à la grève est utilisé afin d’obtenir de meilleures conditions salariales et une amélioration des conditions de travail pour assurer de bons services aux élèves. Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de service publics (FEESP-CSN), affirme qu’un centre de services scolaire ne peut ouvrir ses portes sans le personnel de soutien. «Le travail du personnel de soutien scolaire au quotidien est fondamental. Dès le début de la crise sanitaire, il a été au front pour soutenir les travailleuses et les travailleurs essentiels, notamment par la mise en place des services de garde d'urgence. Pourtant, malgré le caractère essentiel de leur apport à la société, la reconnaissance gouvernementale n'est toujours pas au rendez-vous », enchérit Nathalie Arguin, présidente de la FEESP-CSN.
Selon cette dernière, si le premier ministre souhaite réellement faire de l’éducation une priorité, il doit réfléchir en tenant compte l’ensemble du personnel et non seulement en fonction de ses priorités électorales. Selon le FEESP-CSN, l’aspect salariale demeure très important pour le secteur de soutien puisque la plupart du personnel gagne moins que le salaire moyen du Québec. En effet, une grande partie du personnel gagne moins de 25 000$ par année. Près de 40 syndicats ont participé à la grève au travers le Québec.


