19 avril 2024

Première journée de grève des professionnels de l’éducation

Près d’une quinzaine de professionnels se sont rassemblés en ce jeudi matin pour manifester leur mécontentement au gouvernement du Québec. La grève a débuté devant l’école secondaire Louis-Jacques-Casault et s’est terminée devant les bureaux de la députée de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx. Depuis plus d’un an, les membres du Syndicat du personnel professionnel de l’éducation de Chaudière-Appalaches (SPPÉCA-CSQ) se retrouvent sans convention collective. Le président de la FPPE-CSQ souligne que plusieurs actions de visibilité sont prévus. « Actuellement, les discussions aux tables de négociation piétinent. Le gouvernement ne propose rien de concret pour améliorer la situation actuelle, qui ne cesse de se détériorer. Les professionnelles et professionnels sont à bout », évoque-t-il. Les membres des syndicats souhaitent négocier pour améliorer leurs conditions de travail. Le SPPÉCA-CSQ dénonce, entre autres, le manque de ressources professionnelles, le salaire insatisfaisant, la précarité de l’emploi, ainsi que la lourdeur de la tâche de plus en plus grande. En effet, une enquête récente réalisée par la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) a démontré que près du tiers des professionnels songent à quitter leur emploi pour ces raisons en Chaudière-Appalaches. «La question se pose plus que jamais, souhaitons-nous toujours des services publics accessibles à tous, ou seulement pour ceux qui en ont les moyens ! Si la réponse à la première question est oui, il est grand temps d’y voir, avant qu’il ne soit trop tard», a mentionné Jean-François Jomphe, président du Syndicat du personnel professionnel de l’éducation de Chaudière-Appalaches. La grève a débuté vers 7h30 et s’est terminée aux alentours de 10h. Au total, 780 professionnels ont participé en Chaudière-Appalaches.