23 avril 2024

« Sans le personnel de soutien scolaire, qu’est-ce qui arrive? »

Le président du Syndicat soutien scolaire Bellimont, M. Samuel Fortin, la vice-présidente, Valérie Syvrais, le conseiller syndical, Karl Campeau, ont donné leurs revendications syndicales à la direction générale du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud pour la négociation du secteur public qui s’amorce. « Sans le personnel de soutien scolaire, qu’est-ce qui arrive ? Eh bien, l’école prend le bord ! », a déclaré M. Fortin. Selon ce dernier, le caractère essentiel de leur travail est loin d’être reconnu à sa juste valeur. « Les médias en parlent beaucoup ces derniers mois, la pénurie de personnel dans les établissements scolaires est grave. Et c’est loin de se limiter à une pénurie d’enseignants. Le personnel de soutien quitte en grand nombre, car les conditions sont trop difficiles, mais aussi médiocres, de sorte qu’il est aussi difficile d’attirer de nouvelles personnes. Une partie importante de nos membres n’a pas de poste à temps plein. Ça doit cesser. En ces jours d’Halloween, notre message est clair: on veut plus que des bonbons, on veut une bonne convention ! », a-t-il poursuivi. Problèmes dénoncés Mme Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN, dénonce les nombreux problèmes observés dans le domaine, dont le ratio élèves/ éducatrices dans les services de garde de moins en moins respectés, la hausse d’actes de violence envers le personnel, la précarité pour une grande partie d’entre eux, etc. « Nous avons à cœur notre travail et nous voulons contribuer à améliorer le réseau dans lequel nous travaillons. De meilleures conditions apporteront sans aucun doute un meilleur service à l’élève. » Au total, 82 revendications ont été remises, pour engendrer 82 solutions. « Le message que nous envoyons est que cette négociation doit impérativement améliorer nos conditions de travail afin d’attirer et de retenir le personnel de soutien scolaire. En contexte d’inflation et de pénurie de main-d'œuvre aussi grandes, c’est la seule solution », a conclu M. Fortin. Soulignons que ce Syndicat est membre du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), qui représente le plus grand nombre d’employés de soutien scolaire au Québec.