Catherine Avard, agronome et herboriste depuis près de 10 ans, rend désormais plus accessible l’usage des plantes médicinales pendant la grossesse, pour accompagner un avortement ou une fausse couche. Elle a renommé son entreprise, « La Louve Herboristerie périnatale », afin d’adresser des besoins plus larges. En plus de prévenir et soulager les malaises de grossesse, sa pratique se concentre sur le déclenchement spontané du travail à terme pour réduire les risques de complications. « Pour une femme dont c’est le premier bébé, l’induction artificielle double les risques de césarienne, si on le compare aux accouchements spontanés. C’est énorme, et peu de femmes reçoivent cette information», indique Mme Avard. La Louve Herboristerie périnatale offre maintenant de l’aide pour naviguer les différents choix offerts par le système médical avant, pendant et après un avortement, en plus du soutien par les plantes médicinales appropriées. À la suite d’une fausse couche, l’entreprise fournit des plantes afin de diminuer la douleur, réduire les risques de complications ou soutenir le système nerveux. « Pour les femmes qui traversent l’une ou l’autre de ces situations parfois taboues, les plantes médicinales peuvent aussi être une belle manière de prendre soin d’elles, tout simplement », souligne Mme Avard. Les jardins de l’herboriste sont situés sur une petite terre bordant la rivière Trois-Saumons, à Saint-Aubert.