19 novembre 2024

Au moins 8,3 % des élèves de la Côte-du-Sud bénéficient du Club des petits déjeuners

Le Club des petits déjeuners (CPD), bien connu pour son rôle dans la lutte contre la faim en milieu éducatif, est très actif sur le territoire du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud (CSSCS). Chaque matin, plus de 700 enfants bénéficient de son appui, représentant 8,3 % des élèves répartis dans sept établissements pédagogiques d’enseignement. Plusieurs autres sont actuellement sur une liste d’attente.

Le fonctionnement de l’organisme s’adapte aux besoins spécifiques de chaque institution. « Nos programmes sont conçus pour être flexibles, car chaque école a des réalités différentes. Nous travaillons étroitement avec elles pour les promouvoir, que ce soit par une aide financière leur permettant d’acheter elles-mêmes les denrées nécessaires ou en leur fournissant directement des aliments nutritifs », explique Catherine D’Amours, porte-parole du CPD.

L’intervention du CPD se fait exclusivement à la demande des établissements d’enseignement, en soutien à ceux-ci. La mise en œuvre du programme repose sur les acteurs locaux, qui choisissent les menus proposés et définissent la clientèle qui en bénéficie.

Bien évidemment, cela ne serait pas possible sans l’implication de nombreux bénévoles qui s’investissent pleinement.

Le CPD va bien au-delà du simple fait de nourrir les enfants. « Offrir un repas le matin permet non seulement de soulager la faim, mais aussi de créer un environnement propice à l’apprentissage. Cela renforce également le sentiment d’appartenance des élèves à leur école et favorise une dynamique communautaire autour de ce projet collectif », ajoute-t-elle.

La demande pour ces projets continue d’augmenter, notamment en raison de la hausse de l’inflation qui a durement touché de nombreuses familles.

« Au Québec, plus de 87 000 jeunes bénéficient de nos programmes dans plus de 500 écoles. Toutefois, nous estimons que près de 180 000 enfants auraient besoin de cette aide », souligne la porte-parole.

Dans la région de la Côte-du-Sud, il manque de données spécifiques pour évaluer l’ampleur de la faim matinale des tout-petits.

Vers un programme national d’alimentation scolaire

Avec plus de 30 ans d’expertise, la réputation de l’organisme est bien établie. Il aspire désormais à étendre son impact en contribuant à la mise en place d’un programme national d’alimentation scolaire. « Notre objectif est de rejoindre le plus grand nombre d’élève possible à travers la province, en veillant à ce qu’aucun enfant ne commence sa journée d’école le ventre vide », conclut-elle.

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