03 juillet 2025

Baisse des signalements retenus à la DPJ dans Montmagny-L’Islet

La directrice de la protection de la jeunesse (DPJ) du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, Caroline Brown, a présenté le bilan 2024-2025 de l’organisme. On y note une baisse des signalements retenus dans plusieurs MRC de Chaudière-Appalaches. Les abus physiques restent la principale cause.

Selon le bilan, le nombre de signalements à la DPJ tant à fortement augmenter depuis les dernières années, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle selon l’organisme, car cela peut, entre autres, démontrer une plus grande vigilance de la part de la population. En Chaudière-Appalaches, il y aurait eu 7 644 signalements dans l’année 2023-2024 et 7859 dans l’année 2024-2025, ce qui représente une hausse de 2,81 %.

Le nombre de signalements retenus serait toutefois en baisse dans la région administrative, car il était de 37,4 % cette année par rapport à 37,6% l’an dernier. Dans la MRC de Montmagny, 157 signalements ont été retenus en 2024-2025 et 89 dans la MRC de L’Islet. Dans les deux dernières années, la négligence semble être la cause la plus fréquente dans la MRC de Montmagny alors qu’il s’agit de l’exposition à la violence conjugale dans la MRC de L’Islet. Dans la région de Chaudière-Appalaches, il s’agit plutôt des abus physiques qui représentent près de 25 % des financements.

La plupart des MRC semblent connaitre une baisse des signalements retenus, à l’exception de cinq, soit Bellechasse (241 par rapport à 187), Les Appalaches (372 par rapport à 363), Les Chutes-de-la-Chaudière (475 par rapport à 456), Lotbinière (292 par rapport à 276) et Robert-Cliche (135 par rapport à 133).

Encore une fois cette année, la plus grande partie des signalements provenait d’employés des organismes publics, soit 41,4 %. Le milieu de vie des enfants dont la situation est prise en charge le plus souvent par la DPJ est le milieu familial, soit 45,7 % des cas.

« Protéger les enfants, c’est un travail d’équipe. Le rôle de la DPJ, c’est d’intervenir quand un enfant est en danger, mais seulement pour le temps nécessaire. Ensuite, on travaille avec les familles et nos partenaires pour que l’enfant et ses parents aient le soutien dont ils ont besoin, et que la situation ne se reproduise pas. Ensemble, on peut faire une vraie différence dans la vie des enfants », souligne Caroline Brown, directrice de la protection de la jeunesse du CISSS de Chaudière-Appalaches.

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