Entre Greta et le gars qui vide son cendrier de voiture dans un stationnement public (eh oui, ça existe encore!) sur quel barreau de l’échelle vous situez-vous? De nombreux citoyens souhaitent faire leur juste part pour la sauvegarde de la planète; plusieurs la font déjà. Toutefois l’efficacité équivoque des moyens mis en place, l’imposition des actions et le dogmatisme de certains semblent conduire à la démotivation ceux qui hésitent encore ou n’en ont cure. S’il s’avère difficile d’évaluer la véritable portée de nos petits gestes, il faut admettre que plusieurs se décarcassent afin d’apporter des solutions durables à la gestion des déchets. N’en déplaise à Ti-Mé, le sac de vidanges s’offre une véritable cure minceur chez les gens qui utilisent l’ensemble des outils mis aujourd’hui à leur disposition.
Bac brun
Une fois que les pelures de patates et d’oignons, les coquilles d’œuf, les restes de table et les papiers souillés ont pris le chemin du bac brun, il ne reste plus grand chose pour la poubelle. Au lieu d’aller à l’enfouissement, les matières organiques sont transformées en compost dans un centre de traitement. Les écolosceptiques argumenteront en parlant de mouches à fruits et de vers blancs. Dégueu? Peut-être, mais rien de nuisible. Le simple fait de bien fermer le couvercle du bac et d’adopter quelques mesures hygiéniques devrait résoudre le problème.Bac bleu
Alors que les centres de tri provoquent de sérieux maux de tête dans certaines villes et que plusieurs vivent sur le respirateur artificiel, Recyc-Québec affirme dans son bilan 2018 que 55% des matières recyclables sont acheminées vers des conditionneurs ou recycleurs québécois et 41% sont expédiées à des courtiers spécialisés ou encore hors Québec. La Chine, et maintenant l’Inde, boudent le papier mixte? Il faudra bien un jour arrêter de pelleter nos vidanges à l’étranger et se débrouiller localement.Les Québécois ont tout de même du génie, quand ils se donnent la peine de s’y mettre.