21 avril 2024

Le FARR : 4,8 M$ pour les projets de la Chaudière-Appalaches

Accompagnée de Paul Vachon, président de la Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches (TREMCA), et Gilles Lehouillier, maire de Lévis, Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, a annoncé l’octroi de près de 4,8 M$ afin de réaliser 22 initiatives du territoire soumises dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), le 22 janvier dernier. Par Alexandre Bellemare, collaboration du Journal de Lévis Le FARR a été créé afin de permettre aux élus municipaux et régionaux, excluant les régions de la Capitale-Nationale et de Montréal, de mettre sur pied ou soutenir des projets qui favorisent la vitalité économique et du territoire. Pour Marie-Eve Proulx, ces investissements sont essentiels pour la région et auront certainement un impact. «Chaudière-Appalaches en a besoin pour se démarquer à l’échelle du Québec. On a un tissu industriel économique très fort dans la région, mais les entreprises ne peuvent se développer dans un désert social. Ça prend des organismes qui attirent les personnes pour qu’elles aient envie de rester chez nous. La pénurie de main-d’œuvre va demander au milieu d’être encore plus ingénieux pour garder les gens dans nos régions», a-t-elle expliqué. De son côté, le président de la TREMCA a rappelé le rôle important que les régions doivent jouer en complémentarité avec les centres urbains qui est celui de pourvoyeur des matières premières. Selon lui, les 22 projets sélectionnés permettront de remplir la mission du FARR. «Les projets sont reliés aux réalités économiques locales, ça va dans la continuité de notre développement», a exposé Paul Vachon. La pénurie de main-d’œuvre reste un aspect important dans la région de la Chaudière-Appalaches. Selon Gilles Lehouillier, les gens ne choisissent plus l’endroit où ils s’établissent en fonction de leur emploi, c’est pourquoi il est important de s’adapter à ces nouvelles réalités. «Dans nos grands pôles de la Chaudière-Appalaches, on veut développer l’aspect qualité de vie, non seulement pour attirer de nouvelles familles, mais également pour conserver nos acquis», a-t-il mis en lumière.