L’événement était une initiative de la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montmagny, en collaboration avec la Chambre de commerce de Kamouraska-
L‘Islet. Il a réuni soixante gens d’affaires.
Essentiellement le but de la ministre, qui effectue une tournée provinciale, était de communiquer les résultats des dernières consultations parlementaires visant à établir les seuils d’immigration pour les prochaines années.
‘’Au final, nous avons adopté un modèle hybride entre les deux avenues originalement proposées. D’une part, nous avons décidé de maintenir le seuil de 50 000 nouveaux arrivants par année, tout en excluant les diplômés du Programme de l’expérience québécoise, qui seront admis en continu’’, explique Mme Fréchette.
Concrètement, le statut quo est expliqué par la capacité d’accueil limitée de la province, notamment en matière de logements. De plus, le gouvernement ajoute des exigences au niveau de la connaissance du français pour admettre ces nouveaux arrivants, afin de protéger cette langue au Québec. ‘’Ce ne sont pas des travailleurs que nous accueillons, mais bien des personnes et des familles. Il faut les accompagner adéquatement’’, soutient-t-elle.
Quant à eux, les diplômés du Programme de l’expérience québécoise sont exclus de ce seuil car ‘’ils ont déjà atteint un niveau suffisant de français et ils sont déjà intégrés à la société québécoise’’, selon ce qu’explique la ministre. Annuellement, ceux-ci devraient représenter environ 6 000 nouveaux arrivants annuellement.
De plus, le gouvernement a choisi de limiter sa planification en matière d’immigration à une période de deux ans plutôt que des quatre habituels, afin d’évaluer l’évolution de la situation et l’impact des mesures implantées.
Également, la ministre souhaite que les nouveaux arrivants s’établissent davantage en région, à l’extérieur de la région métropolitaine de Montréal. Elle rappelle qu’ils étaient 31% à faire ce choix en 2023, une hausse de 50% en sept ans, mais elle souhaite que ce pourcentage augmente encore dans le futur.
Finalement, elle incite les entreprises et les nouveaux arrivants à faire appel aux services de Francisation Québec, un organisme nouvellement créé afin d’offrir des cours de français gratuits dans les différents milieux.