
La MRC de Montmagny a inauguré son premier Pop-Up—Espace social dans l’édifice municipal de Notre-Dame-du-Rosaire. Petit lieu chaleureux où le partage est mis de l’avant, les chargés de projet souhaitent en développer un réseau dans plusieurs municipalités.
Toute nouvelle innovation mise sur pied en avril 2024, après avoir généré dix conceptualisations de projets concertés dans des contextes de ruralité, ce sont finalement les Pop-up qui ont vu le jour. Elles ont été mises en place afin de revitaliser des lieux vacants dans les différentes municipalités du territoire magnymontois, mais aussi afin de favoriser la socialisation.
Le Pop-Up de Notre-Dame-du-Rosaire prend les airs d’un café de quartier dans un environnement permettant les rencontres et les échanges. Divan, table, télévision et électroménagers sont à disposition pour les visiteurs. Cette installation répond à un besoin à Notre-Dame-du-Rosaire, avec aucun lieu de restauration, mais aussi pour se rencontrer plutôt qu’à l’arrière du dépanneur du village, qui, lui, pourra récupérer des espaces de son établissement afin de relancer la production de plats préparés. Le dépanneur fournira aussi le café à l’espace social.
L’idée est claire dans la tête de la MRC. Elle veut aménager un réseau Pop-Up—Espace social à travers les différentes municipalités et que chacun d’entre eux soit complémentaires, en plus de mettre de l’avant les points forts de chaque endroit. Bientôt, un espace Pop-Up s’installera à Sainte-Apolline-de-Patton et sera en concert avec la bibliothèque réinventé, à Saint-Paul-de-Montigny où la jeunesse sera favorisée avec un lieu d’étude ainsi qu’à Saint-Euphémie-sur-Rivière-du-Sud où les aînés pourront se réunir et discuter entre eux dans l’église. Des discussions sont également entreprises afin d’installer ces espaces à Cap-Saint-Ignace près du presbytère ainsi qu’à Berthier-sur-Mer non loin du parc fluvial.
La MRC de Montmagny et la municipalité de Notre-Dame-du-Rosaire ont participé à l’enveloppe qui s’élève à 31 000$. La MRC a couvert 80% du montant à l’aide du programme gouvernemental Fonds de région et ruralité (FRR) ainsi qu’avec l’entente sectorielle de développement de la culture de la Chaudière-Appalaches. La municipalité a couvert le reste, soit 6300$.


