22 mars 2025

Une rétrospective de l’œuvre de Jacques Pelletier

Jacques Pelletier présente sa première exposition, Rétrospectives, dédiée entièrement à ses aquarelles. Elle ornera les murs de la Bibliothèque de Montmagny jusqu’au 9 mai et il est possible d’aller la visiter sur les heures d’ouverture de l’établissement. Le peintre est d’ailleurs souvent sur les lieux et se fera un plaisir de raconter l’histoire derrière chacun de ses tableaux. M. Pelletier est originaire de Saint-Marcel dans la MRC de L’Islet. Il y passe son enfance et une partie de son adolescence puis emménage à La Pocatière. Son métier d’enseignant le ramène à Montmagny où il entamera une longue carrière comme enseignant de français à l’école secondaire. Ses habilités manuelles, elles viennent de son père qui travaillait beaucoup avec le bois. « Il m’a donné ses mains », explique l’homme.

C’est en cadeau de Noël que la femme de M. Pelletier lui offre ses premiers pinceaux. Il commence alors à suivre des cours avec l’artiste Aurèle d’Entremont qui lui apprend à aimer la peinture. Jacques Hébert, fondateur de la Société Canadienne de l’aquarelle, lui apprendra ce qu’il sait de cet art. Bien que ses toiles aient déjà été présentée dans diverses expositions, Rétrospective est la première entièrement dédiée aux aquarelles qu’ils a peint au cours de ses 40 ans d’expériences. La majorité des peintures sont inspirés de paysages de la Côte-du-Sud, plusieurs aillant une signification particulière pour l’artiste. Par exemple, il a peint la maison des premiers Pelletier qui ont fondé le village de Saint-Marcel. Chaque tableau a son histoire, comme le couché de soleil qu’il a réalisé par accident lors d’un cours de peinture. Il explique, qu’en moyenne, une œuvre comme les siennes prend de sept à huit heures à réaliser, mais cela peut varier énormément. En effet, certaine ont été faites en moins d’une heure et d’autres sur plusieurs mois, mais cela n’a pas d’influence sur la qualité du résultat à son avis.

Il n’a pas d’œuvre préféré parmi la collection qu’il présente dans cette exposition, mais les quatre portraits de ses petits-enfants alors qu’ils étaient âgés d’environ deux ans occupent une grande place dans son cœur. Il les a réalisés à partir de photos de ceux-ci.

Ce qui ressort de ce type d’art, c’est la douceur de celui-ci. « Je ne suis pas quelqu’un d’agressif, donc je ne pourrais pas peindre des choses qui le sont », blague M. Pelletier. Il explique que l’eau apporte une touche spéciale à l’aquarelle, car « elle permet à la peinture de voyager » ce qui est impossible avec la peinture à l’huile par exemple.