24 avril 2024

Les relations humaines au cœur des priorités

La présence des femmes en entreprenariat est de plus en plus significative et l’approche de celles-ci dans les opérations quotidiennes présente une touche beaucoup plus humaine. Dans un dîner-conférence porteur d’avenir, la ministre responsable de Développement économique Canada, Pascale St-Onge, a donné le coup d’envoi aux discussions. Rappelant que le gouvernement libéral de Justin Trudeau a atteint la parité hommes / femmes quant à la représentativité, la députée de Brome-Missisquoi n’a pas manqué de souligner que les ministères qu’elle dirige porteront une attention toute particulière afin de mettre à la disposition de ces leaders les moyens de faciliter leur réussite. Elle parle notamment de l’implantation d’un service de garderie adéquat. Des modèles régionaux Par la suite, le coach en développement des affaires Joseph Lucciola a animé un panel composé de Véronique Marieve Gosselin, de l’École des entrepreneurs du Québec-Bas-Saint-Laurent, Valérie Rancourt-Grenier, de LG Cloutier de L’Islet, Pascale Pelletier, de Textiles Gauvin de Saint-Pamphile, et Stéphanie Poitras, d’Aliments Asta, de Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Chacune à leur façon, ces femmes ont su innover. Valérie Rancourt-Grenier a raconté à l’auditoire comment certaines décisions ont pu changer la façon de concevoir l’environnement de travail d’un milieu pourtant masculin. Elle a lancé : « Nous sommes la deuxième entreprise à recevoir une certification travail-famille, une usine où travaillent surtout des hommes. Je sais que j’ai fait une différence sur ce coup-là et ça me rend fière.» De son côté, Pascale Pelletier a raconté comment, en l’espace de deux semaines, elle a remis en opération sa manufacture après que la COVID-19 l’eut fermée. Avec son équipe, elle a su relever le défi de créer de nouveaux produits : des équipements de protection qui ont été distribués dans les institutions de santé et d’enseignement de la région. En ce qui a trait à sa gestion quotidienne des opérations, Mme Pelletier admet que le fait d’avoir occupé différents postes dans la compagnie, avant qu’elle n’en soit propriétaire unique, a créé ce sentiment d’appartenance envers l’organisation. Doit-elle s’impliquer directement dans les opérations, elle le fera sans aucun problème. Quant à Stéphanie Poitras, elle a confessé avoir dû composer avec jusqu’à 100 employés en moins pour une journée. Ensemble avec son équipe, il fallait établir les priorités pour livrer la marchandise. « Des cochons, ce sont des bêtes vivantes. On n’avait pas le choix, il fallait produire. » C’est ensemble, en équipe, que les solutions ont été trouvées. Toutes trois misent énormément sur les relations humaines, sur la transparence dans les communications pour passer à travers les épreuves. Mais être à l’écoute demeure la clé vers le chemin de la réussite.

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