20 novembre 2024

MRC de L’Islet: des quotes-parts en hausse de 5,9%

La MRC de L’Islet a présenté ses prévisions budgétaires pour la prochaine a–nnée. En ce qui a trait aux dépenses, une somme de 4 844 033 $ est prévue, soit une augmentation de 4,6% par rapport à l’an dernier. Pour les quotes-parts divisées entre les 14 municipalités, une hausse globale de 5,9 % est observée.

« Au niveau des quotes-parts que nous chargeons aux municipalités, leur dénominateur commun est déterminé par la richesse foncière. Les rôles de certaines municipalités dont L’Islet, Saint-Cyrille, Saint-Aubert, Sainte-Louise, Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Roch-des-Aulnaies et Saint-Marcel ont augmenté considérablement. Les citoyens des municipalités ont un impact au niveau des quotes-parts », a expliqué le directeur général de la MRC de l’Islet, Frédéric Corneau.

Selon lui, plusieurs facteurs ont contribué à ce bond. Il a fait référence à la COVID, les permis de rénovations octroyés et la surstimulation du marché faisant en sorte que leurs richesses foncières ont grimpé. Ce dernier a aussi noté que les nouvelles constructions vont faire accroître la valeur. « L’Islet et Saint-Jean-Port-Joli se développent quand même, c’est certain que cela a une incidence», a-t-il reconnu.

M. Corneau a indiqué qu’il avait essayé de réduire au maximum l’impact de la hausse de la richesse foncière uniformisée (RFU) afin d’éviter de majorer davantage les quotes-parts. « Nous sommes conscients que pour les petites municipalités, si on augmente sans cesse, elles ne pourront plus arriver. C’est un budget prudent en fonction de nos réalités. » Du même élan, il a précisé qu’il y avait 16 % d’augmentation en ce qui concerne la RFU en 2024 par rapport à l’année précédente.

Un rattrapage à faire

Le défi de 2024 pour la MRC de L’Islet sera la nouvelle convention collective, car un rattrapage salarial doit être effectué. Le directeur général a fait mention que la dernière entente remontait à 2016 et que celle-ci arrivait à échéance en décembre 2023. « Au niveau budgétaire en 2024, ce sera vraiment l’enjeu. Dans notre budget courant, nous n’avons pas nécessairement d’investissement à faire et nous n’avons pas à acquérir ou rénover des bâtiments », a-t-il dit, précisant que cela ne touchera pas obligatoirement les quotes-parts. La convention concernera près d’une trentaine d’employés.