18 novembre 2024

Des dossiers sensibles qui divisent...

Le Complexe sportif, culturel et de santé durable, le Pavillon multifonctionnel du Centre des migrations, de même que la restauration de la salle Edwin-Bélanger, voilà des dossiers sensibles qui commanderont des millions de dollars en investissements de la part du gouvernement du Québec. Pour la ministre responsable de la Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, la priorité demeure le premier projet, celui qui permettrait d’offrir une école adaptée aux réalités d’aujourd’hui, la principale préoccupation des industriels et des manufacturiers. Ce projet a été déposé en février par la MRC de Montmagny dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS), doté d’une enveloppe de 294 millions de dollars, qui vise à financer la construction, l’aménagement, la mise aux normes ou la rénovation d’installations sportives et récréatives. La région est dans l’attente d’une réponse. La ministre Proulx maintient que c’est dans ce programme qu’elle souhaite faire avancer les choses : « Mon rôle est de déterminer quelle est la meilleure façon de financer le projet. Mon rôle en est un de représentation, d’être porteuse de dossiers, de faire en sorte d’avoir les meilleurs moyens, les meilleures ressources. Le financement, c’est moi qui m’en chargerai » ajoute-elle, consciente du défi. Ce programme offre 60% du financement total avec un maximum à 20 M $. La députée sait que le Cercle des ambassadeurs souhaiterait que le dossier passe par le Programme québécois d’infrastructures (PQI), comme ce fut le cas dans la Beauce, car le financement atteindrait 95%, mais elle livre cette explication pour justifier l’acceptation : « Ils ont eu le financement rapidement parce qu’eux manquaient d’espace et de place dans leur école. Ici, on manque de jeunes dans nos classes. C’est différent ». Centre des migrations Dans ce dossier, Mme Proulx avoue ne pas avoir trop pris position, sauf qu’elle a mentionné aux élus de Montmagny qu’il fallait s’assurer de l’acceptabilité sociale. « Un sondage de 400 répondants, tu peux tourner les questions. Ce n’est pas la meilleure voie. Le RÉCIM est un programme administratif de subvention et j’ai été avisée qu’il allait être déposé à l’été. Ma préoccupation est que la population soit entendue et ils doivent respecter les conditions. C’est un dossier qui a créé une division et pour ce qui est d’utiliser un sondage, il faut être prudent. Un projet doit susciter une mobilisation. Il faut un projet qui rassemble pour avoir une subvention ». Bonne note aux écoles À la suite des nominations des membres du comité du Centre des services scolaire, Mme Proulx a manifesté sa satisfaction de voir plus de parents impliqués dans un réseau qui fonctionne bien. Quant à la pandémie en milieu scolaire, la ministre a avoué la vivre d’abord comme parent : « Je suis agréablement surprise et impressionnée. Nous avons eu des cas et ils ont été circonscrits dès le départ. On est tous prêts en cas d’épidémie. Le ministre de l’Éducation a fait acheter des dizaines de milliers de tablettes pour répondre à la demande. Le printemps a été difficile avec des classes à distance et le secteur privé a été plus agile. Mais le secteur public s’est vite adapté. Salle Edwin-Bélanger Ce dossier est le plus complet actuellement déposé auprès du gouvernement. « J’imagine que ce projet doit être présenté auprès du ministère de la Culture et des Communications. Je ne suis vraiment pas contre mais est-ce une attraction pour inciter les gens à s’établir ici?», questionne-t-elle. Ce dossier prend son importance en lien avec des programmes d’enseignement pour le Centre d’études collégiales à Montmagny (Technique de scène), mais aussi pour un cours en développement qui pourrait être dispensé en formation professionnelle.