« Imaginée sur le site de l’École secondaire Louis-Jacques Casault tel que confirmé lors des consultations publiques de février dernier, l’esquisse du futur Complexe culturel et sportif en santé durable vise à répondre tant aux besoins de la population de la MRC de Montmagny qu’à celle de la MRC de L’Islet. » C’est en ces mots que la MRC de Montmagny a publié un communiqué, signé par la directrice Nancy Labrecque, visant à étaler au grand jour le projet qui fait aujourd’hui l’objet d’un consensus régional ayant mené à la mobilisation de sept partenaires de la région pour travailler au développement du projet : la Chambre de Commerce et Industrie de la MRC de Montmagny, Les Arts de la Scène, l’École secondaire Louis-Jacques-Casault, le Centre de services scolaire de la Côte-du-sud, la Ville de Montmagny, la MRC de L’Islet (reconnaissance du volet culturel) et la MRC de Montmagny. À ces groupes, d’autres partenaires, d’éventuels utilisateurs de ces équipements, ont été approchés afin de bonifier le comité et de s’intégrer dans de sous-comités visant à s’assurer de prendre les bonnes orientations. C’est pourquoi Christian Cariou, d’Umano médical, et Frédéric Corriveau, deux propriétaires d’entreprises siégeant sur le Cercle des ambassadeurs, oeuvrant respectivement dans les MRC de L’Islet et de Montmagny, ont joint le comité directeur. M. Corriveau, faut-il le rappeler, a initié ce projet à sa dernière année à la présidence de la Chambre de commerce et industrie de la MRC de Montmagny. Étape par étape Selon Mme Labrecque, il existe un réel consensus régional : « On fait avancer le projet. Il y a plusieurs étapes et le volet culturel sera séparé du volet sportif. Mais il y aura une seule levée de fonds, une seule vision, un seul comité de travail ». À titre d’exemple, le comité fait état d’un complexe aquatique dans ses plans alors que le bassin actuel, la piscine Guylaine Cloutier, appartient à la Ville de Montmagny. Est-ce à dire que l’administration Langevin cèderait ses droits ? À cet égard, Mme Labrecque a concédé que les discussions vont pas en ce sens actuellement. La Ville est un partenaire et il y a une volonté commune. « Le projet, on le fait avancer et c’est une priorité actuellement. Nous avons un large consensus au comité de travail et la MRC a le mandat de traduire cette volonté. La prochaine étape est de rechercher des fonds pour faire avance ce projet-là. Il y aura une prochaine réunion sous peu.
C’est un projet par et pour la région, travaillé par des partenaires de la région » a confié Mme Labrecque, tout en affirmant que les décisions prises relèvent entièrement du comité.Questionnée à savoir s’il y avait une préférence au sujet du financement quant aux programmes gouvernementaux, la directrice de la MRC a précisé que différents ministères pourraient être sollicités.