« C’est l’une de nos meilleures saisons, sinon la meilleure. L’an dernier, la campagne a été plus difficile car nous avions plusieurs jeunes de première année », a expliqué l’enseignant en éducation physique de l’École Saint-Pie-X, Carol Maurais, ajoutant que les enfants de cinquième année ont acquis de l’expérience lors de la saison précédente, ce qui a un impact sur les résultats de cette année.
Celui qui occupe le poste d’entraîneur est fier de la fiche de sa troupe et il a tenu à saluer l’éthique de travail des joueurs qui sont, selon lui, très dédiés et engagés. « L’important, c’est de progresser. Cette année, ça adonne que nous avons une belle saison. » Les séries éliminatoires se dérouleront durant la fin de semaine des 27 et 28 janvier.
L’établissement scolaire prépare aussi la relève. En ce sens, deux formations hors du Réseau du sport étudiant du Québec disputent des joutes hors concours contre des écoles de la région. L’une d’elles est formée par des enfants de 4e, 5e et 6e année qui n’ont pas fait l’équipe principale, tandis que l’autre est composée de jeunes de 3e année. « Il y a beaucoup de demandes pour le basketball », a réalisé M. Maurais. D’ailleurs, une clinique de développement avec un entraîneur de Lévis est prévue dans les prochains mois.
L’enseignant reconnait que ce n’est pas facile de faire du ballon-panier en région, car ça prend des arbitres et des marqueurs. Par conséquent, il planche sur l’idée de créer une formation d’arbitrage afin d’augmenter la banque d’officiels.
Des sports variés
Les enfants de l’École Saint-Pie X peuvent aussi démontrer leurs prouesses athlétiques contre des écoles du pôle de Montmagny. À l’automne, il y a eu le cross-country et un tournoi de handball. Prochainement, il y aura des compétitions de volleyball, de badminton et d’athlétisme.
« On veut que les élèves bougent en dehors des cours d’éducation physique. Ça donne des occasions à ceux qui n’ont pas la chance de le faire ailleurs. Également, cela amène un sentiment d’appartenance grâce à l’uniforme. En gardant les enfants en forme, cela va les aider aussi à mettre l’accent sur les bonnes choses au niveau de l’école », a souligné M. Maurais, ajoutant que les jeunes savent que si ça ne fonctionne pas au niveau disciplinaire, il peut y avoir des conséquences sur le sport scolaire.