25 avril 2024

60 000 plants de berce du Caucase arrachés cet été

Les organismes de bassin versant (OBV) de la Chaudière-Appalaches ont poursuivi la lutte contre la berce du Caucase dans la région pour une cinquième année entre avril et octobre. Ils constatent que l’envahissement est en régression, ils sont donc sûrs d’éventuellement pouvoir éradiquer la plante dangereuse. Cette année, plus de 60 000 plants ont été arrachés pour un total de 320 000 depuis 2018. Environ 15 nouveaux sites ont aussi été découverts. Les OBV demandent toujours à la population d’être vigilant par rapport à cette plante et de signaler sa présence. Lorsqu’un citoyen soupçonne apercevoir un plant de berce du Caucase, la meilleure façon de prévenir les OBV est via le site web www.byebyeberceducaucase.com. Les signalements permettent aux organismes de savoir où envoyer ses équipes. La vigilance d’une citoyenne a d’ailleurs permis de retirer un plan en bordure de la rivière du Sud à Montmagny en 2022. Les dangers de la berce du Caucase La berce du Caucase peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur alors que ses feuilles peuvent atteindre 1,5 m de largeur et 3 m de longueur. À maturité, atteinte en trois à cinq ans, la plante forme de grandes ombelles de fleurs blanches dès le mois de juillet. D’abord vertes, les graines vont brunir et tomber au sol. Un seul plant de berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, viables de 5 à 7 ans une fois tombés au sol, d’où l’importance d’empêcher leur dispersion pour limiter la propagation de cette plante exotique envahissante dangereuse pour la santé. Le danger provient de sa sève, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48 heures après le contact, car la sève, dite phototoxique, s’active sous les rayons UV de la lumière naturelle ou artificielle.

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