Pour une localité de 3 400 âmes, Saint-Jean-Port-Joli regorge d’artistes, dont certains jouissent d’une renommée internationale. Mais il en est un qui a toujours oeuvré dans l’ombre, pour son seul plaisir, et qui aurait continué ainsi, n’eût été de l’intervention de son fils Maxime auprès du journal L’Oie blanche; il s’agit de Gaétan Avoine qui reproduit dans le bois des machines à vapeur d’époque et des engins stationnaires.Michel Chassé
Comme plusieurs, il a étudié à l’école de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli pendant un an, soit en 1967, année où elle a fermé ses portes.

Après avoir travaillé quelques années pour les Bateaux Leclerc, il a occupé divers emplois: «À un moment donné, j’en avais trois afin de pouvoir acheter les outils nécessaires pour fabriquer mes maquettes. C’est en 1997 que j‘ai vraiment commencé à m’adonner à mon passe-temps» a-t-il lancé quand nous l’avons rencontré chez lui, dans la rue des Bourgault.
Aujourd’hui, âgé de 68 ans et retraité, il peut assouvir sa passion sans compter les heures. Toutes ses reproductions, identiques pièce par pièce, fonctionnent! Évidemment, il utilise un petit moteur électrique, bien camouflé, pour remplacer le carburant original, mais l’illusion est parfaite.
Les projets ne manquent pas: une pelle mécanique, un snowmobile et le fameux jeep Willis de l’armée américaine pendant la deuxième gierre mondiale. Toutes des reproductions en bois qui vont fonctionner!