21 novembre 2024

La croissance continue chez PFK Montmagny

Au Québec, le poulet frit gagne en popularité dans le domaine culinaire. Présente à Montmagny depuis 50 ans, la franchise de Poulet Frit Kentucky (PFK) s’adapte aux nouvelles réalités économiques et aux tendances émergentes de l’industrie.

André Pomerleau, propriétaire du restaurant, est fier des progrès réalisés ces dernières années. Il attribue le succès de son établissement à la stabilité de son équipe. « J’ai la chance d’avoir des employés fidèles, ce qui assure un service constant et de qualité », explique-t-il. Cette constance a permis à l’établissement de prospérer, même durant la pandémie. En effet, les ventes ont bondi pendant la COVID avant de se stabiliser à un niveau supérieur à celui d’avant la crise.

Comme dans toute chaîne de restauration, l’adaptation aux nouvelles technologies est essentielle. « Le défi des prochaines années sera l’intégration des commandes en ligne et des services comme DoorDash », explique
M. Pomerleau. Cependant, il précise que ce type de service n’est pas encore nécessaire à Montmagny, compte tenu de la taille et de la densité de la population.
« Nos clients viennent directement au restaurant et ça fonctionne très bien ainsi pour l’instant », ajoute-t-il.

L’inflation n’a pas épargné le PFK de Montmagny, entraînant une augmentation des coûts liés aux fournitures et salaires. « Comme partout ailleurs, nous avons dû augmenter les prix », reconnaît-il. Malgré tout, l’entrepreneur réussit à maintenir les profits en réduisant certaines dépenses et en cherchant des économies sur les assurances et autres coûts fixes.

La pénurie de main-d’œuvre touche également le restaurant, surtout pour les postes à temps partiel traditionnellement occupés par des étudiants. « Il est difficile de recruter des jeunes pour les fins de semaine, mais heureusement, mon équipe à temps plein est complète », confie-t-il.

Changements dans les habitudes de consommation

Les préférences des clients évoluent. « Le menu original reste populaire, mais les jeunes générations optent de plus en plus pour des sandwichs ou des repas sans os comme le popcorn ou les lanières », observe-t-il. Il note aussi une hausse de l’agressivité des clients après la pandémie, un phénomène qu’il a remarqué dans ses restaurants et ailleurs.

Pour l’avenir, André Pomerleau prévoit de suivre les tendances du marché tout en continuant à rénover ses établissements au besoin. « Nous avons rénové il y a quatre ans et, d’ici cinq ou six ans, nous recommencerons », dit-il, tout en précisant que les grandes décisions en matière de produits et de promotions sont prises au niveau de la chaîne PFK
elle-même.