22 octobre 2024

La tournée « Été comme hiver » du balado 5 à 7 s’arrête à Montmagny

Le balado 5 à 7, animé par Jessica Roux et Rosemarie Santerre, fera escale aux Arts de la scène (ADLS) de Montmagny le jeudi 24 octobre prochain dans le cadre des Soirées Rires en Salle. Ce projet, conçu pour et par la génération Z, suscite un engouement auprès des jeunes adultes qui s’identifient aux thématiques abordées.

Créé il y a trois ans à l’Université de Sherbrooke, 5 à 7 est né des réflexions des deux amies, confrontées aux défis de la jeunesse : relations amoureuses, problèmes au travail et questionnements personnels. « Au début, on essayait de donner des conseils, mais c’était comme deux clowns qui parlaient ! », raconte Rosemarie Santerre en riant. Rapidement, le concept a évolué, passant de l’idée de « réussir sa vingtaine » à celle de « survivre au chaos ». Ce changement a permis de mieux refléter la réalité de leur audience, notamment la génération Z et les milléniaux.

Pour celle-ci, la constance est la clé de leur succès. Chaque semaine, un nouvel épisode est publié le mercredi, offrant un mélange d’humour et de réflexions profondes sur des sujets variés. « L’auditoire peuvent nous faire confiance, on est au rendez-vous. On les fait rire, mais on leur apporte aussi des outils pour traverser les moments difficiles, » ajoute-t-elle. L’aventure est ainsi devenue une véritable communauté, un espace où spectateurs et animateurs partagent leurs expériences.

Si le projet a démarré en ligne, les animatrices ont décidé de pousser l’expérience plus loin en rencontrant leur auditoire lors de spectacles en direct. « Les statistiques sur Internet, c’est abstrait. On voulait vraiment voir qui nous écoute », explique-t-elle. La tournée, qui inclut une date spéciale Halloween à Montmagny, offre aux fans une immersion dans l’univers du balado avec des déguisements, des effets spéciaux et de nombreuses surprises.

La popularité de l’aventure ne se limite pas aux grandes villes telles que Montréal. Même en région, comme à Montmagny, les billets se vendent rapidement. Pour Rosemarie, cette réussite est « surréaliste » : « On croise des gens qui nous reconnaissent, c’est toujours flatteur. Ce qui est incroyable, c’est que ces personnes nous ressemblent. La fille qui vient me voir, c’est celle que je suis, c’est comme se regarder dans un miroir. »

Un projet viable à long terme ?

Bien que 5 à 7 soit un succès, Rosemarie reste pragmatique quant à sa pérennité. « On peut vivre d’un balado, mais c’est beaucoup de travail. Rien n’arrive du jour au lendemain, nous devons constamment créer du contenu. » Avec son équipe, elle s’occupe de tout, du choix des invités à la gestion des réseaux sociaux en passant par la production. Toutefois, elle reconnaît que cet univers peut être éphémère : « Il faut savourer chaque moment tant que ça dure. »

En trois mots, Rosemarie décrit 5 à 7 comme étant « divertissant, éducatif et attachant ». Des qualités qui expliquent pourquoi, après cinq saisons, ce projet continue d’attirer autant d’auditeurs à travers le Québec.