19 mai 2024
La municipalité de Notre-Dame-du-Rosaire aura un nouveau service de garde éducatif en communauté qui devrait accueillir ses premiers enfants âgés de 0 à 5 ans en mars prochain.
D’entrée de jeu, la codirectrice du Bureau coordonnateur de la MRC de Montmagny, Sandra Ouellet, a expliqué que, depuis un certain temps, il existe des services de garde en communauté, des lieux opérés par un responsable en milieu familial qui obtient le droit de l’opérer dans un local pouvant être prêté par une municipalité, une entreprise ou une organisation.
« Lorsque nous avons vu cette option naître, nous avons constaté que ce serait un très bon moyen pour offrir à nos municipalités du Sud un service de proximité. » Après avoir déposé un projet au ministère de la Famille en partenariat avec la Municipalité de Notre-Dame-du-Rosaire avant la période des Fêtes, le gouvernement a octroyé la possibilité de développer un modèle de 12 places subventionnées d’une somme de 9,10 $ par jour dans le village.
« C’est important pour nous que chaque municipalité ait un milieu de proximité. On y croit beaucoup », a fait valoir l’autre codirectrice du Bureau coordonnateur, Nathalie Barré. Les demandes pour les poupons sont très élevées en ce moment et les deux femmes estiment que les gens seront très heureux de voir ce nouveau service.
À l’heure actuelle, les locaux sont occupés par le conseil municipal qui va leur céder les lieux gracieusement. D’ailleurs, le Bureau coordonnateur est à la recherche de deux responsables qui souhaitent opérer ce milieu.
Donner des chances égales aux tout-petits
Le Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance a annoncé le déploiement d’un projet d’envergure grâce au financement de près de 500 000 $ du programme de Rehaussement des pratiques éducatives. En bref, celui-ci permettra d’outiller l’ensemble des intervenants de la petite enfance dans leur travail auprès des gamins présentant des défis langagiers et comportementaux.
En réaction à cette annonce, Nathalie Barré, directrice au CPE Les Câlins d’Amour et Sandra Ouellet, qui occupe la même fonction au CPE Le Farfadet, ont insisté pour dire qu’elles sont toujours intéressées à améliorer la qualité éducative des milieux sur le territoire. Toutefois, elles ne sont pas visées par ce programme.
« L’un des volets du programme est en lien avec les évaluations de qualité éducative. Nos deux CPE ont atteint les seuils requis. » Ces dernières auraient toutefois désiré un soutien financier pour les aider à maintenir leur niveau de qualité. Selon elles, des montants supplémentaires permettent d’ouvrir les horizons et d’octroyer d’autres projets.
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