« L’autiste est très complexe. Il y a tellement de petites nuances à comprendre. C’est difficile d’expliquer à un non-autiste ce que la personne atteinte peut vivre dans une journée. Avec cette expérience, les gens ont un léger aperçu de la fatigue reliée à cette condition », ajoutant qu’un autiste ne perçoit pas les choses de la même façon, faisant en sorte qu’il doit traiter beaucoup d’informations à la fois. Selon Mme Chamberland, ce moyen de sensibilisation marque les participants et leur permet de mieux comprendre. « C’est un formidable outil, je suis vraiment contente. »
Le Journal a rencontré une mère ayant un enfant autiste. Selon elle, tout le monde devrait essayer cet exercice. «Les autistes ne le sont pas uniquement à la maison, mais aussi au restaurant, à l’école et dans la rue. Comme dans la vidéo, ma fille fait du flapping, qui sert à traiter l’information. » La femme est persuadée que les personnes autistes seront perçues autrement par les gens après que ceux-c auront vécu l’expérience de la réalité virtuelle.
Ne reculant devant rien, l’auteur de ces lignes a essayé le casque de réalité virtuelle. Sans l’ombre d’un doute, cette expérience est marquante. D’une part, cela m’a permis de constater les nombreux défis auxquels font face les jeunes qui doivent composer avec l’autisme. Également, je profite de cette tribune pour saluer le travail et la patience des parents et des intervenants qui épaulent ces jeunes, des citoyens à part entière.