
Réunis en conseil d’administration le 7 avril, le comité organisateur de La Biennale a décidé conjointement avec le coproducteur de l’édition en préparation, La Maison des métiers d’art de Québec (MMAQ), de reporter l’événement à juillet 2021. « Tant sur le plan sanitaire, social qu’économique, nous traversons une période exceptionnelle et sans précédent. L’incertitude est complète. Normalement, en mars et avril, l'organisation devrait être au cœur des préparatifs. Or, l’état d’urgence sanitaire causé par la pandémie de la COVID-19 a été déclaré par le gouvernement provincial le 14 mars 2020. Depuis, tout est arrêté », a-t-on écrit dans un communiqué de presse. Le comité ajoute : « La situation provoque des changements majeurs dans la vie de tout le monde: artistes, organisateurs, commanditaires, bénévoles et participants. Les organisateurs croient qu’il est inutile de s’acharner à vouloir proposer un événement festif tel qu’il était prévu. Par respect pour toutes les parties prenantes, ils préfèrent annoncer dès maintenant le report de l’ensemble de la programmation. » L’équipe de La Biennale mentionne qu’elle conservera ses ressources et ses forces vives pour 2021, alors qu’il sera possible de réussir un déploiement complet de la programmation riche et festive sur laquelle les commissaires et les organisateurs travaillent depuis plus d’un an. C’est donc du 22 au 25 juillet 2021 dans un contexte sain et chaleureux où les rapports humains ne seront plus suspicieux que La Biennale donne rendez-vous à ses publics et partenaires. « Nous comprenons que cette décision pourrait en décevoir plus d’un. Mais le contexte incertain exige une réponse claire pour permettre d’avancer et de se réorganiser » a déclaré la présidente de l’événement, Marie-Claude Gamache. À propos de la prochaine édition L’édition 2021 de la Biennale rendra hommage à Émélie Chamard, tisserande de renom à Saint-Jean-Port-Joli au début du XXe siècle. L’intention est de mettre ainsi en valeur l’apport des arts textile dans les sphères sociales et domestiques, et de démontrer sa polyvalence comme matière, notamment lorsqu’ils sont intégrés à la sculpture.



