En vue des élections provinciales le 3 octobre prochain, le Journal présente une revue démographique de la circonscription Côte-du-Sud ainsi que quelques informations relatives au jour J. La période de candidature se terminait le 17 septembre dernier, aucun candidat ne peut donc s’ajouter. Élection Québec révèle les six noms qui apparaîtron sur le bulletin de vote des gens de Côte-du-Sud. Les voici :
- Sylvain Cloutier - Équipe Autonomiste
- Guillaume Dufour - Québec solidaire
- Michel Forget - Parti Québécois
- Sylvain Lemieux - Parti Libéral du Québec
- Frédéric Poulin - Parti conservateur du Québec
- Mathieu Rivest - Coalition avenir Québec
Au Québec, les bureaux de vote ferment à 20 h le 3 octobre. Les premiers résultats devraient donc commencer à s’afficher à partir de 20 h 30 environ, selon Élection Québec. Le vote par anticipation se tenait les 25 et 26 septembre dernier. Il est aussi possible de voter au bureau du directeur de scrutin entre le 23 et 29 septembre. La circonscription de Côte-du-Sud est composée des 48 municipalités des MRC de Montmagny, L’Islet et Kamouraska. Elle passe donc par les régions administratives de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent. Élection Québec rapporte 50 069 électeurs inscrits pour une population de 61 570. Aux élections de 2018, le taux de participation de la région était de 66,8 %. Marie-Eve Proulx de la Coalition avenir Québec avait alors été élue avec 17 595 votes, soit 53,6 % des voix. En Côte-du-Sud, le directeur du scrutin est Jean Desjardins.
Le saviez-vous? Toujours selon Élection Québec, la circonscription électorale de Côte-du-Sud fut créée en 2011 lors de la fusion d’une partie des anciennes circonscriptions de Montmagny-L’Islet et de Kamouraska-Témiscouata qui dataient toutes deux de 1972. À l’époque, l’appellation était utilisée pour décrire la région entre Beaumont et la rivière du Loup. On la retrouve dans des écrits de missionnaires datant du 17
e siècle, où l’on fait référence à la « coste du sud ». En 1759, la région était composée de 13 paroisses s’étant formées au fur et à mesure que les colons s’établissaient le long du fleuve Saint-Laurent pour faciliter l’agriculture. L’appellation s’éclipse graduellement avec les années, mais elle revient en usage dans les années 1960 pour désigner la région entre Beaumont et Saint-André-de-Kamouraska.
