Pour Bernard Généreux et le Parti conservateur du Canada, plusieurs taxes qui ont été imposées dans les dernières années par le gouvernement libéral devraient être abolies afin de donner un plus grand pouvoir d’achat à la population. « En ce moment au Canada, une famille sur deux est environ à 200 $ de ne pas être en mesure d’arriver à la fin du mois. C’est très difficile financièrement pour plusieurs citoyens », affirme
M. Généreux.
Le projet de loi C-27 sur l’intelligence artificielle et la protection des données est aussi très important pour M. Généreux. Il souhaite que ce dossier contenant de nombreuses facettes soit bien analysé par des experts de différents milieux afin de s’assurer qu’il est complet. Le député explique que l’intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans la vie des citoyens sans que ceux-ci ne s’en rendent nécessairement compte. Il en va de même pour les données personnelles que les gens partagent en naviguant sur le web. Le député est d’avis qu’il est important de s’assurer que ces éléments soient bien encadrés par une loi qui protègera les citoyens, mais qu’il faut aussi prendre le temps de consulter plusieurs parties pour que cette loi soit bien définie.
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Le député souhaite également faire davantage de promotion auprès des entrepreneurs afin de leur faire découvrir des programmes d’aide financière fédéraux pour lesquels il est simple d’appliquer et qui pourraient les soutenir dans plusieurs de leurs projets. M. Généreux croit que les gens d’affaires n’utilisent pas suffisamment les fonds disponibles pour les aider, mais que c’est peut-être simplement parce que les entrepreneurs ne connaissent pas bien ces programmes en ce moment.
M. Généreux ajoute qu’il fera des représentations dans les prochaines semaines afin de s’assurer que les organismes culturels aient bien accès aux fonds remis par Patrimoine canadien pour l’organisation d’activités. Il déplore le fait que la COFEC de Saint-Jean-Port-Joli ait perdu une partie de son financement pour l’organisation de la Biennale de sculpture, car l’organisme n’avait pas pu tenir l’édition d’il y a deux ans à cause de la pandémie de COVID-19. Il croit qu’il n’est pas logique de punir maintenant un organisme qui aurait tenu son événement comme prévu si les conditions sanitaires lui avaient permis de le faire.
L’application mobile ArriveCAN qui avait été développée lors de la pandémie de COVID-19 à la demande du gouvernement canadien a beaucoup fait jaser dans les deux dernières semaines alors que plusieurs informations la concernant ont été dévoilées au public, notamment les importants dépassements de coûts dans ce projet. M. Généreux fait partie des gens qui ont beaucoup réagi aux informations révélées et croit que cela prouve qu’il y a un problème dans la façon dont les contrats sont octroyés par le gouvernement. « Ça devait coûter 80 000 $, mais finalement ça a couté 60 millions de plus. Imaginez, c’est 750 fois plus cher », déplore M. Généreux. Il ajoute que la vérificatrice générale a affirmé que la tenue des livres pour ce projet était l’une des pires qu’elle ait connue dans toute sa carrière.