19 mars 2025
La troisième et dernière année d’éradication, financée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), prend fin pour l’Organisme des bassins versants (OBV) de la Côte-du-Sud et les huit autres OBV de la Chaudière-Appalaches. Celle de la Côte-du-Sud a pu engager quatre personnes à temps plein pour l’été 2020, ce qui a permis de progresser plus rapidement la lutte à la berce du Caucase sur le territoire. Le travail a été effectué principalement en bordure de la rivière Boyer, qui s’étend de Saint-Charles-de-Bellechasse à Saint-Vallier, et de la rivière Ferrée située à Sainte-Louise. Une infestation importante de berce du Caucase est actuellement sous contrôle en amont de la rivière du Sud. Cette infestation aurait pu se répandre jusqu'à Montmagny si les graines avaient été transportées par la rivière d'amont vers l'aval. « Le travail à faire reste colossal. Il faut continuer la lutte pour s’assurer que les efforts investis au cours des trois dernières années ne soient pas réduits à néant, » insiste François Lajoie, agronome et directeur général de l’OBV de la Côte-du-Sud. En Chaudière-Appalaches, environ 100 000 plants ont été arrachés sur une superficie équivalente à 525 terrains de football. En plus d’arracher les plants, les équipes ont visité les sites à différents moments au cours de la saison pour vérifier l’apparition de nouveaux plants ou colonies. La berce du Caucase est une plante exotique envahissante dangereuse pour la santé humaine. Sa sève peut causer des dermatites sévères de la peau s’apparentant à une brûlure au deuxième degré. Il s’agit aussi d’une espèce qui peut se rependre énormément et rapidement. Un seul plant peut produire jusqu’à 20 000 graines et une graine peut rester en dormance dans le sol pendant 5 ans avant de produire un nouveau plant.
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