Les organismes de bassins versants (OBV) de la Chaudière-Appalaches demandent à la population de faire preuve de vigilance, car la berce du Caucase est présentement en fleur. Ils demandent aussi de déclarer la présence de cette plante envahissante et dangereuse. Les OBV rappellent que la berce du Caucase est dangereuse à cause de sa sève qui cause d’importantes brûlures au premier contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48 heures après le contact, car la sève dite phototoxique s’active sous les rayons UV de la lumière naturelle ou artificielle. Éradiquer la présence de cette plante serait toutefois difficile, car il s’agit d’une espèce envahissante. En effet, la plante forme d’abord une fleur qui se transforme en graines qui tombent sur le sol. Un seul plant de berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, viables de 5 à 7 ans une fois tombées au sol. Les plants peuvent aussi prendre plusieurs années à se développer. Il est possible de signaler la présence de cette plante en se rendant sur le site web byebyeberceducaucase.com ou en composant le 581 224-6671. Les organismes demandent de prendre une photo de la plante et de confirmer son emplacement. Ils vérifieront ensuite qu’il s’agit bien d’un plant de berce du Causase puis des équipes spécialisées s’occuperont de l’arracher et de faire un suivi afin de s’assurer que sa présence est bien éradiquée. « Les gens sont nos yeux sur le terrain, parce que le territoire est immense et qu’on ne peut malheureusement pas être partout, » rappelle François Lajoie, directeur général de l’OBV de la Côte-du-Sud. Les OBV luttent contre la berce du Caucase depuis 2018. L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches en est présentement à sa deuxième phase qui s’étendra jusqu’en 2025. Elle est financée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions, administré par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, par les 10 MRC de Chaudière-Appalaches, le MTQ, le MERN et Hydro-Québec.