14 décembre 2024

Nouveau service en psychologie et zoothérapie pour les tout-petits

Dre Geneviève Beaumont a inauguré au début du mois de septembre la Clinique Psycanimo sur la rue Saint-Jean-Baptiste à Montmagny. Elle offre des services en psychologie aux enfants et aux adolescents qu’elle jumèle avec la zoothérapie. Dre Beaumont travaille depuis plusieurs années dans des écoles du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud. Bien qu’elle continue à faire des suivis dans les établissements scolaires, elle a décidé d’ouvrir sa clinique privée. Elle a aussi complété sa formation en zoothérapie avec Zoothérapie Mauricie. Elle explique avoir décidé d’offrir ses services dans le secteur privé, car elle croit que l’offre de service en psychologie pour les jeunes n’est pas assez grande dans la région. « Surtout depuis la pandémie, on voit beaucoup de problèmes qui sont ressortit chez les jeunes comme l’anxiété ou même l’anxiété sociale pour lesquels il est important de les outiller le plus tôt possible. » Elle a choisi de combiner ses services avec la zoothérapie. « Souvent, les rencontres avec l’animal sont plus faciles, c’est moins confrontant pour l’enfant. La présence d’un animal est vraiment facilitatrice à l’atteinte des objectifs. C’est plus facile de faire confiance et les jeunes s’ouvrent plus facilement. C’est aussi une motivation pour les jeunes de continuer la thérapie, car souvent c’est leurs parents qui sollicitent mon aide. Savoir qu’il y aura un animal la prochaine fois les motive à continuer à venir me voir, même si on discute de sujets qui ne sont pas toujours faciles. » Amoureuse des animaux, elle a plusieurs choix à offrir à sa clientèle, soit un chien, un chat, un lapin ou un furet. Elle explique que l’animal sera choisi lors des premières séances avec le jeune afin de s’assurer qu’il est prêt et que l’ajout d’un animal à la thérapie ne provoque pas une peur ou une allergie. Le choix sera aussi fait en fonction des préférences et de ce qu’elle souhaite explorer avec l’enfant. Dre Beaumont ajoute que l’animal n’est pas seulement une présence réconfortante pour le jeune, mais qu’il fait intégralement partie de la thérapie. « Ce qui est bien avec la zoothérapie, c’est que je peux également observer comment l’enfant entre en contact avec l’animal. On peut, par exemple, travailler des choses comme la motricité fine, répondre à des besoins sensoriels… Il est aussi possible de parler des émotions en faisant des parallèles entre ce que ressent l’enfant et ce que semble ressentir l’animal.»

Un service en demande Bien qu’elle débute en offrant seulement des rendez-vous à sa clinique, Dre Beaumont aimerait bien éventuellement agrandir son offre de services. Elle se dit consciente que les services dans le secteur privé sont reliés à un coût et que ce n’est pas toutes les familles qui ont le moyen de se le permettre. Ainsi, elle aimerait faire des partenariats avec des organismes qui travaillent avec les jeunes ainsi qu’avec les écoles afin d’offrir des activités comme des séances de groupe. Pour le moment, elle affirme qu’elle débutera par tenter de répondre à la demande pour ses services en clinique, car bien qu’elle ait ouvert les portes de la clinique il y a un peu plus de deux semaines, elle a déjà reçu de nombreuses demandes.